ARCELORMITTAL : news sur ILVA

M5694443

30 septembre 2014 •09:15

Oui sujet complexe
Usine loin d'être aux normes anti-pollution, et l'ombre de " La `Ndrangheta " qui plane sur le dossier.
Mais Lakshmi en a vu d'autres dans les pays de l'est .

jllorca

30 septembre 2014 •10:11

Dossier très complexe...
L'état italien et la communauté européenne ont déjà versé chacun aux alentours de 500 million d'€ pour remettre le site aux norme environnementale...en pure perte car cette argent a été détourné par les dirigeants et la Ndrangheta, l'état italien ne mettre plus un seul centime!!!
Au bas mot il circule la somme astronomique de 4,5 milliard d'€ pour remettre l'usine en état de produire et aux normes environnementale.
Après il y a aussi le spectre du monopole de production d'acier dans le bassin méditerranéen que détiendra Arcelormittal, qui devra certainement se séparer d'un de ces sites de production de la zone méditerranée (Fos?, Aviles?, Sagonte?...) et là ça ne sera pas la même chanson....

paul.alb

30 septembre 2014 •21:45

Me souviens plus des capacités
Fos,Avilex et Sagonte ?

yallizi

01 octobre 2014 •01:54

Environ 4 millions de tonnes pour fos..suis salarié.

paul.alb

01 octobre 2014 •21:48

T'as une idée Yallizi,pour Aviles et Sagonte?

yallizi

02 octobre 2014 •09:58

Je pourrai vous renseigner dans la semaine.

yallizi

02 octobre 2014 •22:38

Aviles c'est environ 3 millions et sagonte environ 1.6..ou l'inverse ..

M5694443

03 octobre 2014 •08:51

gracias

paul.alb

03 octobre 2014 •21:18

Merci aussi pour ces chiffres yalliizi,qui permette d'évaluer
le fait que si Lashkmi arrive a conclure l'acquisition d'ILVA
Il n'auras plus besoin de Fos,Saragonte ou Aviles
Libre à lui sera de fermer les trois cites;

yallizi

07 octobre 2014 •03:27

J'en doute...operation tres compliqué a realiser mais tout est possible avec Lakshmi.on suit les news.

M8032925

07 octobre 2014 •09:06

Les HF et bankaires font la pluie et le beau temps .....Coin Coin

jllorca

09 octobre 2014 •08:29

Six mois après la disparition du « roi de l’acier », Emilio Riva, 88 ans, le complexe sidérurgique Ilva de Tarente (encore détenu à 62 % par le groupe Riva), attend toujours avec impatience son repreneur . De sources proches des négociations, deux offres émanant de deux groupes étrangers, ArcelorMittal et l’indien Jindal (JSW), devraient être formalisées très prochainement. L’un comme l’autre ont envoyé des équipes sur le site du complexe basé à Tarente, dans les Pouilles, dans le cadre d’une « due diligence ». En vue de « stimuler » l’offre d’ArcelorMittal, allié au groupe italien Marcegaglia, leader européen de la transformation de l’acier, le ministère du Développement économique est prêt à envisager la création d’une « bad company » destinée à purger Ilva de ses actifs douteux et de son passif hérité du passé.
« Malgré la gravité de la situation financière d’Ilva, les négociations sont toujours en cours. On ne connaît pas encore la valeur des actifs et qui rachète quoi », explique une source proche du dossier. Selon Reuters, ArcelorMittal serait néanmoins prêt à déposer une offre conjointe avec Marcegaglia dans les tout prochains jours, de même que le groupe indien JSW Steel de Sajjan Jindal. Bien que principalement intéressé par les aciéries de Lucchini à Piombino, en Toscane, ce dernier aurait déjà sondé le gouvernement Renzi en vue d’une reprise du site de Tarente (12.000 salariés) qui lui permettrait d’entrer de plain-pied sur le marché européen.


Quarante-cinq ans de dommages environnementaux
« Le gouvernement cherche à tout faire pour sauver les 12.000 emplois de l’Ilva. Mais le nœud central reste la création d’une ‘’bad company’’ – sur le modèle du schéma choisi pour Alitalia –, pour prendre en charge la dette et le plan de bonification », explique un proche des tractations. A la différence près que la « bad company » sera dotée du 1,2 milliard d’actifs confisqué par les tribunaux. « Sans cela, Ilva est destiné à mourir, car nul ne va reprendre à son compte la responsabilité de quarante-cinq ans de dommages environnementaux. » Cinq mois après la nomination du nouveau commissaire extraordinaire Piero Gnudi (ex-président d’Enel), le gouvernement Renzi souhaite boucler au plus tôt le sauvetage du plus grand site sidérurgique d’Europe, qui a fait l’objet d’une mise sous séquestre partielle pour ses atteintes répétées à l’environnement.
Malgré un besoin d’argent frais urgent estimé à 650 millions d’euros, la filiale du groupe Riva a péniblement obtenu un prêt-relais de 250 millions d’euros en septembre. Le groupe familial Marcegaglia (7.000 salariés et 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires) a confirmé son intérêt, au côté d’ArcelorMittal, mais sous réserve d’une clarification urgente de la valeur des actifs et d’une rupture claire avec le passé.
De fait, les besoins d’investissement en vue d’assurer la « remise aux normes » du site sont évalués à 2 milliards d’euros, outre son 1,2 milliard d’euros d’endettement. Selon « Il Corriere di Taranto », le tandem ArcelorMittal aurait avancé un prix maximal de 250 millions d’euros en fonction de la révision du plan industriel de 4 milliards d’euros jusqu’en 2020 annoncé en mai. Mais le prix pourrait aussi être proche de zéro, voire négatif, en fonction du périmètre final retenu.

En savoir plus sur
http://www.lesechos.fr/industrie-services/industrie-lourde/0203836470930-ilva-ar celormittal-pret-a-finaliser-son-offre-sur-le-plus-gros-site-siderurgique-europe en-1050553.php?cRArB9jxH4fGJE5u.99