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Vranken-Pommery : Ebitda en hausse, bénéfice net réduit en 2023
information fournie par AOF 28/03/2024 à 08:40

(AOF) - Le chiffre d’affaires consolidé 2023 de Vranken-Pommery progresse de 1,2% pour s’établir à 338,4 millions d'euros, dans un marché du champagne en baisse de 8,2% en volume, de retour à son niveau de 2019. Son Ebitda 2023 s'élève à 54 millions d'euros, en hausse de 10%. Le résultat opérationnel courant progresse de 12,7% à 39 millions d'euros. Sa marge opérationnelle courante s'établit à 11,5% contre 10,3% en 2022. Le résultat opérationnel se monte à 39,2 millions d'euros, soit une marge opérationnelle de 11,6%. Il est en progression de 5,2% sur un an.

"Le résultat financier de -29,5 millions d'euros vient obérer la performance du groupe. La remontée brutale des taux d'intérêts au cours de l'année 2023 n'a pu être compensée que partiellement par les encours à taux fixe qui couvrent la moitié de la dette", explique Vranken-Pommery.

Son résultat net ressort à 6,1 millions d'euros, après la progression exceptionnelle des frais financiers. Il est en repli de 4,2% sur un an.

La structure financière du groupe se renforce avec des capitaux propres qui atteignent 419,7 millions d'euros (+10,1 millions d'euros), soit 31,4% du total bilan.

Lors de son Assemblée générale du 6 juin 2024, Vranken-Pommery Monopole proposera le versement d'un dividende au titre de l'exercice 2023 de 0,80 euro par action. Ce dividende sera versé le 25 septembre 2024 et correspondrait à un rendement brut de 5,11% sur la base du cours de bourse du 26 mars 2024.

En parallèle de la présentation de ces résultats annuels, Vranken-Pommery annonce que "les perspectives attendues de baisse des taux directeurs devraient avoir un impact légèrement positif en 2024 et plus significatif à moyen terme sur les frais financiers du groupe".

AOF - EN SAVOIR PLUS

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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

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