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Vingt Etats de l'UE signeront lundi un nouveau pacte de défense
information fournie par Reuters 08/11/2017 à 13:22

    par Andrea Shalal et Robin Emmott 
    BERLIN/BRUXELLES, 8 novembre (Reuters) - Au moins vingt 
Etats membres de l'Union européenne signeront lundi prochain à 
Bruxelles un pacte de défense, largement à l'initiative de la 
France et de l'Allemagne, en vue de financer et de produire de 
nouveaux matériels et marquer ainsi leur unité à la suite de la 
décision de la Grande-Bretagne de quitter l'UE. 
    En juillet dernier, Paris et Berlin ont affirmé leur volonté 
de développer une politique européenne de défense grâce à un 
pacte de "Coopération structurée permanente" (PESCO), une idée 
prévue par le traité européen de Lisbonne. 
    Après des années de réductions budgétaires dans les 
programmes de défense et une tendance à se reposer sur la 
puissance américaine dans le cadre de l'Otan, la France et 
l'Allemagne espèrent renforcer la coopération militaire entre 
les Etats européens, tant sur les effectifs que sur les 
matériels. 
    Le PESCO est le projet le plus ambitieux dans le domaine de 
la défense européenne depuis plusieurs décennies. 
    Mais des divergences subsistent entre Paris et Berlin sur 
les obligations de chaque pays signataire de ce pacte, dit-on de 
source diplomatique. 
    La France souhaite la création d'un "noyau dur" de pays 
capables de financer et de faire vivre cette coopération 
militaire et veut affirmer la volonté de l'Union d'intervenir si 
nécessaire à l'étranger. 
    L'Allemagne serait, elle, favorable à une assise la plus 
large possible, même si certains experts craignent que cela 
nuise à l'efficacité du PESCO. 
    Jusqu'ici, la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et 16 
autres pays de l'Union se sont engagés à conclure ce pacte, qui 
pourrait être officiellement lancé lors du Conseil européen de 
décembre. 
     
    "EN COMPLÉMENT DE L'OTAN" 
    D'autres pays, comme le Danemark, le Portugal et Malte, ont 
encore à se prononcer publiquement. 
    Le Royaume-Uni, qui doit quitter l'Union en mars 2019 et a 
toujours été réticent à l'idée de défense européenne, n'adhérera 
pas à ce pacte. 
    Fin septembre, le président français Emmanuel Macron a 
plaidé pour un approfondissement de l'Europe de la Défense 
passant par la constitution d'une "force commune 
d'intervention", d'un "budget de Défense commun" et d'"une 
doctrine commune pour agir". 
    "En matière de Défense, notre objectif doit être la capacité 
d'action autonome de l'Europe, en complément de l'Otan", a-t-il 
dit. "Au début de la prochaine décennie, l'Europe devra être 
ainsi dotée d'une force commune d'intervention, d'un budget de 
Défense commun et d'une doctrine commune pour agir." 
  
    Le PESCO pourrait notamment permettre la création d'un 
réseau de plates-formes logistiques en Europe, d'un centre de 
crise européen et la mise en place de formations communes pour 
les officiers. L'un des objectifs est également de réduire le 
nombre de systèmes d'armement en Europe afin de faire des 
économies et d'éviter les doublons.  
    Des responsables de l'Otan n'ont pas caché leur scepticisme 
sur ce pacte européen mais disent comprendre que l'UE veuille 
être en mesure de répondre à des crises humanitaires ou 
sécuritaires, notamment sur le continent africain. 
 
 (Guy Kerivel pour le service français) 
 

1 commentaire

  • 08 novembre 16:34

    Alors que la SUEDE vient d'acheter américain !!!!!!!!!!!!


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