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Véhicules électriques: Bruxelles lance une enquête sur les subventions chinoises
information fournie par AOF 13/09/2023 à 16:56

(AOF) - La Commission européenne a ouvert une enquête pour déterminer si l'Union européenne doit imposer des droits de douane pour se protéger contre les producteurs chinois de véhicules électriques qui bénéficient de subventions publiques. C'est ce qu'a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans son discours annuel sur l’État de l’Union, prononcé devant le Parlement européen. "Les marchés mondiaux sont désormais inondés de voitures électriques moins chères. Et leur prix est maintenu artificiellement bas par des subventions publiques massives ", dénonce-t-elle.

En Bourse, l'action Renault gagne 2,04% à 37,485 euros tandis que Stellantis cède 0,19% à 17,79 euros.

" Nous n'avons pas oublié comment les pratiques commerciales déloyales de la Chine ont affecté notre industrie solaire ", a déclaré Ursula von der Leyen dans son discours, estimant que " de nombreuses jeunes entreprises ont été évincées par des concurrents chinois fortement subventionnés ".

La Commission européenne a lancé en 2012 une enquête sur les importations en Europe de panneaux solaires chinois. Estimant qu'ils étaient vendus à perte, elle leur a imposé de 2013 à 2018 des droits de douane en-deçà d'un prix plancher, mais cela n'a pas empêché le secteur européen d'être laminé au profit de la Chine.

Selon la société de conseil en automobile Inovev, parmi les véhicules électriques neufs vendus en Europe depuis le début de l'année 2023, 8 % ont été fabriqués par des marques chinoises, contre 6 % l'année dernière et 4 % en 2021.

Carlos Tavares, patron de Stellantis, soulignait fin juillet 2023 que les constructeurs chinois " avaient pris de l'avance " et que la bataille avec eux " sera très rude, et d'abord en Europe ", avertissait-il. Le dirigeant n'accusait pas les subventions chinoises, mais l'Europe elle-même, qui selon lui " a calé sa réglementation sur ce qui est précisément le point de force des constructeurs chinois ". " Si l'Union européenne n'évolue pas, l'industrie automobile de la région subira le même sort que l'industrie européenne des panneaux solaires " annonçait dès janvier le patron de Stellantis.

Carlos Tavares prévoyait également en janvier que l'industrie allemande serait opposée à la mise en place d'une politique commerciale fixant des limites à Pékin, car cette évolution affecterait massivement les activités européennes en Chine.

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Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 13/09/2023 à 16:56:00.

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1 commentaire

  • 13 septembre 19:26

    La voiture est un secteur fournissant bcp d' emploi en France et en Europe...conclusion : les droits de douane contre les politiques déloyales chinoises ne vont pas tarder


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