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Thyssenkrupp promet une scission sans grosses pertes d'emplois
information fournie par Reuters 28/09/2018 à 19:36

 (Actualisé avec article du FT, cours actualisé)
    DUSSELDORF, 28 septembre (Reuters) - Le projet de
Thyssenkrupp  TKAG.DE  de se scinder en deux ne devrait pas
entraîner de pertes d'emplois significatives, a déclaré vendredi
le président du directoire du conglomérat industriel allemand,
ajoutant que ce plan avait recueilli un "large soutien" au sein
de l'entreprise.
    Le groupe a annoncé jeudi son intention de se muer en deux
entités cotées, l'une concentrée sur les biens d'équipement
(ascenseurs, équipements automobiles et l'ingénierie
industrielle) et l'autre reprenant le reste des actifs du
groupe, dont les 50% dans la future coentreprise sidérurgique
avec Tata  TISC.NS  et la construction navale.  
    Cette réorganisation, la plus importante touchant une grosse
entreprise allemande depuis des décennies, est une initiative
audacieuse de la part de Guido Kerkhoff, nommé en toute hâte
président du directoire par intérim en juillet, alors que le
conglomérat allemand était plongé en pleine crise de
gouvernance.
    Elle représente aussi une grande victoire pour les fonds
activistes Cevian et Elliott. Ces derniers réclament depuis des
années des mesures concrètes de simplification de la structure
du groupe afin d'en améliorer les performances opérationnelles.
    "Guido Kerkhoff a gagné beaucoup de temps avec cette
annonce", a dit un investisseur sous le sceau de l'anonymat. 
    "(La scission) ne représente pas une stratégie. C'est un
premier pas dans la bonne direction. Mais c'est bien plus que ce
que les acteurs du marché espéraient", a-t-il ajouté.
    En Bourse, après un bond de près de 10% jeudi à la suite de
l'annonce, le titre Thyssenkrupp a cédé 1,45% vendredi. 
    Certains actionnaires considéraient jusqu'ici Guido Kerkhoff
comme un représentant de la "vieille garde", incapable de
secouer le conglomérat.
    S'exprimant sur la chaîne allemande ZDF, il a déclaré que
certains postes administratifs pourraient faire les frais de la
scission, tout en disant ne pas en attendre des "effets majeurs"
sur l'emploi au sein de Thyssenkrupp.
    IG Metall s'est félicité de la scission, estimant qu'elle
offrait une chance de survie à toutes les division de
Thyssenkrupp et qu'elle évitaient un démantèlement total du
conglomérat.
    Le syndicat a cependant exigé à la fois qu'il n'y ait pas de
licenciements secs du fait de la scission et qu'il puisse
conserver son rôle au sein du conseil de surveillance pour
rester en mesure d'exercer son droit de veto en cas de décisions
majeures.
    
    PREMIER PAS
    Le conseil de surveillance doit avaliser ces projets lors
d'une réunion extraordinaire dimanche, le 30 septembre, qui
marque la fin de l'exercice fiscal en cours. Les actionnaires
seront ensuite appelés à se prononcer au cours des 12 à 18
prochains mois.
    Selon le Financial Times https://on.ft.com/2xJq5LB, Guido
Kerkhoff, président du directoire par intérim, sera nommé de
manière permanente dimanche à l'issue d'un vote lors du conseil.
    "Une scission en tant que telle ne rend pas les activités
plus rentables, ce qui pourrait devenir un problème", a déclaré
Thomas Hechtfischer, directeur général du cabinet de conseil aux
actionnaires DSW, qui représente habituellement 1% des droits de
vote lors des assemblées générales de Thyssenkrupp.
    "Et les efforts que cela nécessite sont immenses, comme nous
venons de le constater avec E.ON  EONGn.DE  et Uniper
 UN01.DE ", a-t-il ajouté, se référant à la scission en 2016 par
le premier de ses activités de production d'électricité
classique et de négoce énergétique, regroupées dans le second.
    Cette transaction avait enfoncé les comptes d'E.ON dans le
rouge du fait des coûts de restructuration induits et de
problèmes hérités du passé. Depuis, E.ON a cédé le solde de sa
participation dans Uniper au finlandais Fortum  FORTUM.HE .
 
    Les analystes de HSBC ont applaudi le projet de scission,
tout en disant que cela rendait peu probable, du moins dans un
avenir prévisible, une fusion des très rentables activités
ascenseurs de Thyssenkrupp avec le finlandais Kone  KNEBV.HE .

    <^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Rocky year for Thyssenkrupp    https://reut.rs/2MUH0Q1
    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^>
 (Matthias Inverardi, Tom Kaeckenhoff et Christoph Steitz,
Benoit Van Overstraeten et Dominique Rodriguez pour le service
français)
 

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