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Thales : entrée en vigueur d'un contrat pour les frégates multimissions
information fournie par AOF 31/08/2023 à 15:45

(AOF) - Le contrat de Maintien en Condition Opérationnelle (MCO) des frégates multimissions (FREMM) de la Marine nationale confié par Naval Group à Thales est entré en vigueur pour une durée de 7 ans. ​Entré en vigueur en janvier 2023, ce contrat de maintien en condition opérationnelle des FREMM est l'un des plus importants marchés de soutien notifié à Thales par Naval Group depuis la création du Service de Soutien de la Flotte (SSF) de la Marine nationale. Ce contrat vise à assurer la disponibilité à la mer des huit frégates multimissions de la Marine nationale basées à Brest et à Toulon.

Thales s'appuie sur ses capacités industrielles et son expertise produits afin d'effectuer le soutien des navires pour assurer la disponibilité des systèmes au quotidien en proximité de la Marine nationale et aussi dans la durée en s'assurant de leur pérennité.

L'objectif de ce contrat est d'assurer la disponibilité opérationnelle des différents équipements Thales présents à bord des FREMM de manière pérenne, et de permettre ainsi à la Marine nationale d'assurer ses missions.

Un dispositif intégré d'expertises entre Naval Group et Thales est mis en place afin d'accélérer le diagnostic des faits techniques et leurs résolutions et ainsi d'assurer le maintien opérationnel des FREMM.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Premier ou deuxième de l’électronique pour les satellites civils, les systèmes de mission et senseurs pour la défense, la gestion du trafic aérien, la protection des données et les cartes SIM et paiements intelligents, créé en 2020 ;

- Revenus de 17 Mds€ tirés de la défense & sécurité pour 54 %,de l’aérospatial pour 28 %, de l’identité et sécurité numériques pour 19 % et de l’aéronautique civile pour 7 %;

- Présence internationale, à 24 % pour la France, 29 % pour les autres pays d’Europe, 14 % en Asie, 12 % en Amérique du Nord et 9 % au Moyen-Orient ;

- Modèle d’affaires fondé sur 4 piliers : la force de la R&D, à 20 % des ventes, les synergies entre métiers tirées d’une profonde connaissance des marchés, une base étendue d’actifs digitaux et une présence globale dans + 50 pays ;

- Capital verrouillé par 2 actionnaires de concert, Dassault Aviation (24,63 %) et l’Etat français (25,68 %), Patrice Caine étant président-directeur général du conseil d’administration de 16 membres ;

-Situation financière saine avec une dette notée A-, fortement diminuée à 894 Ms€ à fin juin face à 7,6 Mds€ de capitaux propres.

Enjeux

- Stratégie de recentrage sur l’aérospatial, la défense & sécurité et l’identité & la sécurité numériques ;

- Stratégie d’innovation soutenue par une R&D proche de 20 % :

- écosystème mondial regroupant 1/3 des effectifs, avec un portefeuille de plus de 23 000 brevets, 6 hubs, 3 digital factories et 50 partenariats académiques ;

- focus sur 5 expertises digitales : connectivité, bid data, cybersécurité et intelligence artificielle, via le programme AI@Centech et l’approche quantique TrUE AI ;

- Stratégie environnementale bas carbone :

- réduction de 25 % des émissions directes de CO2 en 2023, de 50 % en 2030 (vs 2018) et objectif net zéro en 2040,

- 100 % des produits et services éco-conçus en 2023,

- lancements d’emprunts verts,

- 4 axes prioritaires : gestion environnementale, optimisation des vols, gestion des trafics aériens, entraînement et signalisation ;

– Accélération des activités, obtentions de contrats et investissements dans la défense et la sécurité (2/3 des bénéfices estimés) et l’aérospatial (15 %) ;

- Acquisitions d’Excellium et S21sec (pôle sécurité) et de AAC (sonars) ;

- Visibilité avec un carnet de commandes record gonflé par l’entrée en vigueur des ventes de Rafale aux Emirats Arabes Unis et, plus globalement, par les besoins en Défense & Sécurité.

Défis

- Tensions dans les chaînes d’approvisionnement, en particulier de semi-conducteurs et inflation : résilience des chaînes d’approvisionnement, montée en puissance des recrutements et transfert aux clients des coûts d’achat ;

- Retombées des avancées dans l’avionique et la biométrie avec la reprise du trafic aérien puis des investissements R&D en capteurs quantiques, sécurité du cloud et traitement des données en IoT ;

- Rythme des commandes aérospatiales inférieur à celui du groupe ;

- Après un bond de 41% des prises de commandes et de 9,6 % des revenus à fin septembre 2022, objectifs 2022 confirmés : chiffre d’affaires en hausse proche de 5,5 % et marge opérationnelle de 10,8 à 11,1 %.

- Acompte sur dividende 2022 de 0,70 € versé en décembre et rachats d’actions.

La fin d'un duopole ?

Depuis plusieurs décennies l'américain Boeing et l'européen Airbus se partagent 99% du marché mondial des avions de ligne de plus de 110 sièges. Ce marché pèse plus de 100 milliards de dollars par an. Néanmoins ce duopole paraît fragilisé en 2022 pour plusieurs raisons. D'abord, pour la première fois, deux avions monocouloirs moyen-courriers, le C919 du chinois Comac et le MC-21 du russe Irkut, s'apprêtent à entrer en service. A cela s'ajoute la crise du Boeing 737 MAX. Avec l'arrêt des livraisons de cet avion entre 2019 et 2021, l'équilibre de production a été rompu. En 2021 Boeing a affiché 340 livraisons, Airbus restant largement en tête, avec 611.

Valeurs associées

166.15 EUR Euronext Paris +1.13%

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