Tesla met fin aux poursuites pour harcèlement sexuel engagées par une employée d'usine

information fournie par Reuters •13/05/2024 à 19:59

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

(Ajout de contexte et de détails à partir du paragraphe 3) par Daniel Wiessner

Tesla TSLA.O a réglé le procès d'une ancienne employée d'usine qui affirme avoir été licenciée pour s'être plainte de harcèlement sexuel grave, alors que le constructeur de voitures électriques est confronté à une série de poursuites pour discrimination sexuelle et raciale.

Le juge de district William Orrick, à San Francisco, a rejeté lundi l'action en justice 2023 de Tyonna Turner, un jour après que cette dernière et Tesla ont informé le juge de l'accord. Les termes de l'accord n'ont pas été divulgués.

Tyonna Turner travaillait à l'usine d'assemblage de Fremont, en Californie, où Tesla est accusée, dans le cadre de plusieurs actions en justice, de ne pas s'être attaquée au harcèlement endémique des travailleurs noirs et des travailleuses.Le règlement semble être le premier d'une série d'affaires de harcèlement sexuel déposées contre Tesla depuis 2021.

Tesla, qui a nié avoir commis des actes répréhensibles dans ces affaires, et les avocats de Turner n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.

Dans le procès, Turner allègue qu'au cours des deux années ou presque où elle a travaillé à l'usine de Fremont, elle a été harcelée une centaine de fois, notamment par un collègue masculin qui l'a suivie dans l'usine et l'a harcelée.

Elle affirme que lorsqu'elle s'est plainte, un superviseur lui a répondu: "Les gens sont comme ça" Mme Turner a été licenciée en septembre 2022, ce qui, selon elle, constituait des représailles pour avoir dénoncé le harcèlement et un accident du travail.

En août dernier, Orrick a rejeté la demande de Tesla de soumettre l'affaire à un arbitrage privé, en invoquant une loi fédérale de 2022 ( ) qui interdit l'arbitrage obligatoire des plaintes pour harcèlement et agression sexuels .

Les allégations de Mme Turner sont similaires à celles d'au moins six autres affaires en cours contre Tesla devant les tribunaux de l'État de Californie.

Tesla fait également l'objet de poursuites judiciaires l'accusant de tolérer une discrimination raciale généralisée à l'usine de Fremont et dans d'autres installations, notamment de la part d'une agence américaine de lutte contre la discrimination, d'une affaire distincte intentée par son homologue californien et d'une action collective au nom de 6 000 travailleurs noirs .

Ces actions en justice affirment que les travailleurs noirs étaient constamment victimes d'insultes raciales ( ) et de graffitis, qu'ils étaient affectés à des postes moins intéressants et qu'ils faisaient l'objet de représailles pour s'être plaints. Tesla a déclaré qu'elle ne tolérait pas la discrimination et a licencié des travailleurs ayant eu un comportement raciste.