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SYNTHESE 2-Coronavirus-Premier décès à Hong Kong, craintes pour la croissance mondiale
information fournie par Reuters 04/02/2020 à 13:51

    * Un décès à Hong Kong, le deuxième hors de la Chine
continentale
    * L'épidémie a fait 425 morts en Chine, 20.438 cas confirmés
    * Pas de pandémie mais une épidémie à foyers multiples-OMS
    * Craintes d'un impact sur la croissance économique mondiale

    par Ryan Woo et Farah Master
    HONG KONG/PEKIN/GENEVE, 4 février (Reuters) - Les autorités
de Hong Kong ont fait état mardi du décès d'un patient ayant
contracté le coronavirus 2019-nCoV, le second cas mortel recensé
hors de Chine continentale, où la flambée épidémique a fait 425
morts.
    Si les marchés chinois ont effacé mardi une partie de leurs
lourdes pertes de la veille tandis que les Bourses européennes
évoluaient dans le vert en milieu de journée  , les
craintes concernant l'impact sur la croissance mondiale des
mesures mises en oeuvre pour tenter d'enrayer la propagation de
l'épidémie ne se sont pas dissipées.
    L'exécutif local de Macao, plus grand centre mondial de jeux
d'argent, a demandé aux exploitants de casinos actifs dans
l'ancienne colonie portugaise d'interrompre l'activité de leurs
établissements pendant deux semaines afin de tenter d'enrayer la
dissémination du virus.  
    Autre annonce venant alimenter les inquiétudes sur l'impact
économique de l'épidémie: Hyundai  005380.KS  compte interrompre
progressivement sa production en Corée du Sud en raison de
perturbations dans sa chaîne d'approvisionnement. Il s'agit du
premier constructeur automobile affecté en dehors du territoire
chinois.  
    Avec la multiplication des mesures visant à endiguer la
propagation du "coronavirus du Wuhan" - confinement de plusieurs
grandes villes chinoises, restrictions sur les voyages et le
commerce, isolement croissant de la Chine à l'international -
les perturbations économiques pourraient prendre de l'ampleur en
Chine et par conséquent affecter la croissance économique
mondiale.
    
    DES CONSÉQUENCES ENCORE DIFFICILES À ÉVALUER
    Même s'il est encore difficile d'anticiper le moment du pic
épidémique et l'étendue maximale qu'atteindra la propagation du
virus, les économistes de Barclays, JPMorgan et Morgan Stanley
estiment que cette crise sanitaire pourrait amputer la
croissance économique mondiale de jusqu'à 0,3 point en 2020.
    La banque Goldman Sachs table quant à elle sur un impact
plus limité, entre -0,1 et -0,2 point, sous réserve que la
Chine, ainsi que les autres pays, prennent des mesures
suffisamment énergiques pour réduire drastiquement le taux de
nouvelles infections d'ici fin mars.
    Sur le plan sanitaire, 64 nouveaux décès ont été recensés en
Chine continentale sur la seule journée de lundi, principalement
dans la région confinée de Hubei, d'où l'épidémie serait
semble-t-il partie d'un marché d'animaux sauvages dans la
capitale régionale Wuhan.
    Plus de 3.000 nouveaux cas de contamination ont
parallèlement été recensés par les autorités chinoises, qui font
désormais état de 20.438 personnes infectées en Chine
continentale.
    La maladie continue également de se propager à travers le
monde. Aux 425 morts recensés en Chine continentale s'ajoutent
le décès enregistré ce mardi à Hong Kong et celui survenu la
semaine dernière aux Philippines.    
    Aux Etats-Unis, un deuxième cas de transmission interhumaine
à une personne ne s'étant pas rendue en Chine a été identifié.
    "Nous nous attendons à voir davantage de cas de transmission
interhumaine aux Etats-Unis", a déclaré le Dr Nancy Messinnier,
directrice du Centre national de vaccinations et des affections
respiratoires des services de santé américains, les Centers for
Disease Control and Prevention (CDC).
    
    PAS DE PANDÉMIE
    Hors Chine continentale, le nombre de personnes contaminées
par le coronavirus 2019-nCoV s'élève à près de 200, avec des cas
recensés dans 24 pays distincts ainsi que dans les régions
administratives spéciales de Hong Kong et Macao.
    L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a précisé mardi
que le coronavirus 2019-nCoV semblait "relativement stable",
sans preuve de mutation génétique pour l'instant.
    Selon le Dr Sylvie Briand, directrice du département de
gestion des risques infectieux de l'OMS, "actuellement il ne
s'agit pas d'une pandémie" et à ce stade, la situation est celle
d'une épidémie à coronavirus se présentant sous la forme de
multiples foyers que les autorités tentent d'éteindre un par un.
    L'OMS avait qualifié la semaine dernière cette flambée
épidémique d'urgence de santé publique de portée internationale.
    Les chiffres fournis par les autorités chinoises suggèrent
que le "coronavirus de Wuhan" serait beaucoup plus contagieux
mais significativement moins mortel que le coronavirus à
l'origine de l'épidémie de Sras (Syndrome respiratoire aigu
sévère) qui avait fait près de 800 morts à travers le monde en
2002-2003.

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ENCADRE Les caractéristiques du coronavirus 2019-nCoV apparu en
Chine      
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 (Avec les bureaux de Reuters
Version française Myriam Rivet)
 

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