La station d'épuration de Lehn. (© Suez)
Le géant de l’environnement met la main, avec la Caisse de dépôt du Québec, sur GE Water pour 3,2 milliards d’euros. Un prix qui valorise l’entreprise 12,5 fois son excédent brut d’exploitation (EBE) 2016. Sur ce seul chiffre, l’opération apparait particulièrement onéreuse, Suez ne valorisant «que» 6,1 fois son propre EBE 2016.
Toutefois, le groupe prévoit 65 millions d’euros de synergies liées à cette acquisition. En les intégrant, le prix tombe à 10 fois l’EBE. Toujours nettement supérieur à la valorisation du français mais inférieur aux niveaux observés dans le secteur de l’eau industrielle. En moyenne, les principaux acteurs de ce marché (Xylem, Ecolab, Danaher, Kemira et Kurita) ont valorisé 13 fois leur EBE l’an dernier.
Taux de croissance supérieursLe domaine d’activité de GE Water profite de taux de croissance supérieurs à ceux des marchés historiques de Suez. Il s’agit également de métiers moins capitalistiques. En termes de valeur d’entreprise sur résultat opérationnel, l’opération apparait ainsi plus proche du niveau de valorisation du français. En 2016, ce ratio a atteint 12,4 fois pour Suez. Après prise en compte des synergies, il ressort à 14,2 fois pour cette opération (et 19 fois pour le secteur de l’eau industrielle).
Au final, tout dépendra de la capacité de Suez à réaliser les synergies annoncées. La croissance de cette nouvelle entité,
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