Parmi les points positifs, l’analyste reconnait que Suez devrait bénéficier de la reprise économique qui s’esquisse en Europe. (© Suez)
Le 17 mars dans la matinée, Suez figurait parmi les plus fortes baisses de l’indice SBF 120. L’accueil mitigé réservé à l’annonce, le 8 mars dernier, d’un rachat de GE Water s’est de nouveau confirmé. Guy MacKenzie, analyste de Credit Suisse, vient de réduire son conseil sur le titre «d’acheter» à «neutre» avec un objectif de cours baissé de 15,40 à 14,50 euros.
Le spécialiste de la banque suisse a revu à la baisse ses prévisions de bénéfice net par action de 9-19% pour la période 2017-2019. En cause, l’augmentation de capital de 750 millions d’euros prévue dans le cadre de l’acquisition de GE Water (qui augmente mécaniquement le nombre d’actions), les coûts associés à cette opération et des tarifs attendus en baisse en Espagne.
Des menaces pèsent sur le groupeAu-delà de ces effets, l’analyste anticipe plusieurs éléments susceptibles de peser sur les comptes de Suez. Un phénomène de remunicipalisation des services de l’eau en Espagne – où le français est très présent via Agbar –, ne peut être exclu.
En France, il redoute une accélération du déclin de la mise en décharge des déchets qui est une activité à forte marge pour le groupe. Au Royaume-Uni, Guy MacKenzie craint des pressions sur les prix de l’énergie obtenue à partir de déchets. Enfin, la perspective d’un changement réglementaire au Chili (à moyen terme) pourrait affecter cette activité très
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