(AOF) - Spineguard annonce que sa trésorerie au 30 juin 2023 s’élève à 4,58 millions d’euros contre 4,11 millions au 31 décembre 2022. Au regard du volume d’affaires récurrent attendu, le spécialiste du guidage chirurgical en temps réel pour le placement d’implants osseux estime être en mesure de couvrir ses besoins de financement en 2024, et au-delà de 2025 en incluant la disponibilité de la ligne de financement en fonds propres avec la société Nice & Green.
La société affiche un taux de marge brute de 79,1% au 30 juin 2023, contre 84,9% au 30 juin 2022, qui s'explique essentiellement par " la moindre contribution au chiffre d'affaires réalisé aux Etats-Unis, marché où les prix de ventes sont les plus élevés ", et dans une moindre mesure par " l'augmentation du coût de certains composants approvisionnés en 2022 ".
Le chiffre d'affaires du premier semestre 2023 s'établit à 2,23 millions d'euros contre 2,25 millions à la même période en 2022, soit un recul de 12% qui s'explique par " la décroissance temporaire des ventes aux Etats-Unis et l'interruption du revenu des royalties relatives au projet dentaire ".
Le résultat opérationnel courant est négatif de 1,88 million d'euros contre 964 000 euros au 30 juin 2022.
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Les biotechs mises à rude épreuve
Ces sociétés pâtissent d'un cycle économique beaucoup moins favorable, qui se traduit notamment par une baisse du financement par le capital-risque des start-up. Ces entreprises sont donc obligées de mener des plans de licenciement. A cela s'ajoute un cadre réglementaire bien plus contraint. D'abord, aux Etats-Unis, les mesures liées à l'Inflation Reduction Act (IRA) pourraient avoir un fort impact sur les marges des intervenants. En effet, à partir de 2026, le programme fédéral Medicare va pouvoir renégocier le prix des médicaments commercialisés depuis neuf ans (chimiques) ou 13 ans (biologiques), avec des rabais qui pourraient aller de 35 à 60 % pour les biotechs. De même, en Europe, avec la nouvelle réglementation du médicament présentée à Bruxelles en avril, la durée de protection d'un brevet va être réduite si le traitement innovant n'est pas commercialisé dans tous les pays-membres sous deux ans.
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