Société Générale
SOGN.PA reculait vendredi dans les premiers échanges à la Bourse de Paris après deux informations susceptibles de peser sur le titre : l'abaissement pas Goldman Sachs de sa recommandation à "vendre" et la hausse par la Banque centrale européenne (BCE) de ses exigences de fonds propres.
A 9h10, l'action Société Générale reculait de 1,27% à 22,78 euros, lanterne rouge du CAC 40 .FCHI en hausse de 0,53% au même moment.
Goldman Sachs a dégradé sa recommandation de "neutre" à "vendre", citant l'absence de catalyseurs compte tenu de la flexibilité limitée du capital, d'une rentabilité des fonds propres corporels (ROTE) plus faible et des risques de baisse des prévisions de dividendes.
Par ailleurs, la troisième banque française par la capitalisation a annoncé jeudi soir s'être vue notifier par la BCE que les exigences minimales applicables au groupe sur une base consolidée s’établiront au 1er janvier 2024 à 10,22% pour le ratio CET1, une mesure clé de solidité financière.
Cela représente une hausse par rapport aux 9,36% requis un an plus tôt.
SocGen affichait un ratio CET1 de 13,3% à fin septembre.
"Leur CET1 reste bien au-dessus des exigences minimales", a commenté un analyste sous couvert d'anonymat. "Dans son plan stratégique, le groupe a indiqué viser un CET1 de 13% après Bâle 4 fin 2026", ajoute-t-il.
Toutefois, si les ratios de fonds propres de la banque française sont supérieurs aux minimums fixés par les régulateurs, une augmentation des exigences de fonds propres signifie que la banque doit détenir davantage de capital en réserve, augmentant ainsi les coûts d'exploitation et réduisant potentiellement sa capacité à générer des rendements sur capitaux propres plus élevés.
(Reportage Mathieu Rosemain, rédigé par Kate Entringer, édité par Blandine Hénault)
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