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Snap sous le signe de la morosité
information fournie par AOF 07/02/2024 à 14:34

(AOF) - Snap est attendu en fort repli dans les échanges d'avant-Bourse après avoir publié un chiffre d'affaires trimestriel en deçà des prévisions : 1,36 milliard de dollars, en hausse de 5%, contre 1,38 milliard visé. A rebours des solides performances trimestrielles de Meta et Microsoft, la maison mère de la messagerie Snapchat, introduite en Bourse en 2017, a publié une perte nette de 248,7 millions de dollars au quatrième trimestre, contre 288 millions l'année précédente à la même époque. L'Ebitda ajusté s'établit à 159 millions de dollars contre 233 millions de dollars un an plus tôt.

Dans ce contexte morose, la firme californienne entend de nouveau tailler dans ses effectifs à hauteur de 10%, soit environ 500 personnes.

En 2022, Snap avait déjà supprimé 20% de ses effectifs, soit 1200 salariés, dans le cadre d'une restructuration plus vaste.

Au premier trimestre, le groupe cible des revenus entre 1,095 et 1,135 milliard de dollars, en croissance de 11% à 15%. Wall Street vise 1,12 milliard de dollars. L'Ebitda ajusté est attendu entre -55 millions de dollars -95 millions de dollars.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Fiche sectorielle - Internet

Une recherche en ligne de plus en plus concurrentielle pour Google

Google domine la recherche en ligne depuis plus de deux décennies. Il tire plus de la moitié de ses revenus de la publicité sur son moteur de recherche. Le second acteur, Bing, détenu par Microsoft, reste très loin derrière, avec moins de 9 % du marché mondial. Toutefois Bing bénéficie d'un avantage énorme : les résultats de Microsoft ne dépendent pas étroitement des performances de son moteur de recherche, mais plutôt de ses ventes de logiciels et de services aux entreprises avec sa branche Azure. Le groupe peut donc se montrer plus agile et prendre des risques. D'autres sérieux concurrents montent en puissance. Le moteur de recherche d'Amazon pour trouver des produits affiche un bond de ses revenus publicitaires. De même, l'application TikTok est de plus en plus utilisée par les plus jeunes pour chercher des informations.

En savoir plus sur le secteur des Médias

L’intelligence artificielle, menace ou opportunité pour les éditeurs de presse professionnelle et spécialisée ?

Après avoir bataillé pour que les géants de la tech les rémunèrent au titre des droits voisins, les éditeurs de presse s'inquiètent de l'utilisation de leurs données au profit de l'intelligence artificielle (IA). L'IA générative se nourrit des informations qu'elle trouve sur internet, dont celles des médias. Ces derniers peuvent cependant empêcher l'utilisation de leurs données par une IA grâce à la directive européenne de 2019 et sa traduction en droit français, qui encadrent la recherche de textes et de données. Toutefois cela reste théorique. En attendant, certains acteurs spécialisés du monde de l’édition s’emploient à rassurer les investisseurs après la perte de valeur en bourse de certaines entreprises. Ainsi les spécialistes de l'information professionnelle, ou éditeurs de publications académiques, tels que RELX, Pearson ou Wolters Kluwer multiplient les messages rassurants et présentent l’IA davantage comme une opportunité qu’une menace en soulignant qu’ils utilisent eux-mêmes l’IA. Les analystes restent généralement confiants sur ces acteurs de l’édition spécialisée car leur solide atout repose sur la fiabilité des informations qu’ils transmettent, ce qui est encore loin d’être le cas de l’IA. Pour le moment…

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Un marché mondial qui se porte bien

D'après Magna (Interpublic Group) la croissance du marché publicitaire mondial a été limitée à 1% sur un an durant le premier trimestre face à un début d'année dynamique en 2022. Toutefois pour l'année pleine, la société prévoit une croissance bien supérieure, portée par le digital. Cette performance résulte du rebond économique de la Chine depuis la fin de la politique " zéro Covid ". Au premier trimestre, les dépenses publicitaires ont bondi dans ce pays de 6% sur un an. Ailleurs, les performances attendues sont moins élevées pour 2023 : 4,2 % de croissance en Europe (dont 2,8 % en France) et 2,5 % en Amérique du Nord (4,2 % si l'on exclut les publicités politiques en chute sans élection). Les bons résultats des trois leaders mondiaux (le français Publicis, le britannique WPP et le groupe américain Omnicom) sur le premier trimestre reflètent ce développement du marché.

En savoir plus sur le secteur Opérateurs Télécoms

L'externalisation des infrastructures

Ce mouvement, à l'œuvre depuis plusieurs années, a pour but de réduire la dette des acteurs du secteur et de mener les investissements nécessaires. Jusqu'à présent, ces cessions ont porté sur les réseaux mobiles et la partie dite "passive" (les pylônes et non les antennes 4G-5G considérées comme "actives" et plus stratégiques). Désormais, 29% des pylônes en Europe appartiennent donc à des sociétés spécialisées. Sur le fixe, les opérateurs ont été plus prudents de façon à conserver le contrôle. SFR a ainsi cédé la moitié de son réseau fibre en 2018, imité par Orange en 2021. La cession de l'ensemble de son réseau fixe au fonds KKR par Telecom Italia, marque donc une rupture. Cette opération constitue une première européenne voire mondiale. L'opérateur choisit de se recentrer sur ses activités commerciales, sa filiale B2B et son activité au Brésil. Très endetté, il ne peut mener la couverture fibre de son pays.

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