Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Snap sanctionné en Bourse après ses faibles prévisions
information fournie par AOF 26/07/2023 à 14:15

(AOF) - Snap, dont le titre chute de 16,5% après la clôture, a essuyé une nouvelle perte nette, de 377 millions de dollars, la plus importante depuis un an. La maison mère du réseau social Snapchat a généré près d'1,07 milliard de dollars de revenus au deuxième trimestre, en repli de 3,8% sur un an, après une contraction de 7% au trimestre précédent. Le groupe a prévu des revenus pour le troisième trimestre entre 1,07 milliard et 1,13 milliard de dollars, par rapport aux estimations de 1,13 milliard de dollars.

Le groupe espère franchir, au troisième trimestre, le seuil symbolique des 400 millions d'utilisateurs, pour atteindre 405 à 406 millions fin septembre.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Fiche sectorielle - Internet

Une recherche en ligne de plus en plus concurrentielle pour Google

Google domine la recherche en ligne depuis plus de deux décennies. Il tire plus de la moitié de ses revenus de la publicité sur son moteur de recherche. Le second acteur, Bing, détenu par Microsoft, reste très loin derrière, avec moins de 9 % du marché mondial. Toutefois Bing bénéficie d'un avantage énorme : les résultats de Microsoft ne dépendent pas étroitement des performances de son moteur de recherche, mais plutôt de ses ventes de logiciels et de services aux entreprises avec sa branche Azure. Le groupe peut donc se montrer plus agile et prendre des risques. D'autres sérieux concurrents montent en puissance. Le moteur de recherche d'Amazon pour trouver des produits affiche un bond de ses revenus publicitaires. De même, l'application TikTok est de plus en plus utilisée par les plus jeunes pour chercher des informations.

En savoir plus sur le secteur des Médias

L’intelligence artificielle, menace ou opportunité pour les éditeurs de presse professionnelle et spécialisée ?

Après avoir bataillé pour que les géants de la tech les rémunèrent au titre des droits voisins, les éditeurs de presse s'inquiètent de l'utilisation de leurs données au profit de l'intelligence artificielle (IA). L'IA générative se nourrit des informations qu'elle trouve sur internet, dont celles des médias. Ces derniers peuvent cependant empêcher l'utilisation de leurs données par une IA grâce à la directive européenne de 2019 et sa traduction en droit français, qui encadrent la recherche de textes et de données. Toutefois cela reste théorique. En attendant, certains acteurs spécialisés du monde de l’édition s’emploient à rassurer les investisseurs après la perte de valeur en bourse de certaines entreprises. Ainsi les spécialistes de l'information professionnelle, ou éditeurs de publications académiques, tels que RELX, Pearson ou Wolters Kluwer multiplient les messages rassurants et présentent l’IA davantage comme une opportunité qu’une menace en soulignant qu’ils utilisent eux-mêmes l’IA. Les analystes restent généralement confiants sur ces acteurs de l’édition spécialisée car leur solide atout repose sur la fiabilité des informations qu’ils transmettent, ce qui est encore loin d’être le cas de l’IA. Pour le moment…

En savoir plus sur le secteur Communication et Publicité

Un marché mondial qui se porte bien

D'après Magna (Interpublic Group) la croissance du marché publicitaire mondial a été limitée à 1% sur un an durant le premier trimestre face à un début d'année dynamique en 2022. Toutefois pour l'année pleine, la société prévoit une croissance bien supérieure, portée par le digital. Cette performance résulte du rebond économique de la Chine depuis la fin de la politique " zéro Covid ". Au premier trimestre, les dépenses publicitaires ont bondi dans ce pays de 6% sur un an. Ailleurs, les performances attendues sont moins élevées pour 2023 : 4,2 % de croissance en Europe (dont 2,8 % en France) et 2,5 % en Amérique du Nord (4,2 % si l'on exclut les publicités politiques en chute sans élection). Les bons résultats des trois leaders mondiaux (le français Publicis, le britannique WPP et le groupe américain Omnicom) sur le premier trimestre reflètent ce développement du marché.

Fin de la baisse des prix

Grâce à la guerre des prix, les consommateurs français ont bénéficié de tarifs internet parmi les plus bas d'Europe. Mais peu à peu, les prix des abonnements augmentent. Selon l'autorité des télécoms (Arcep), en 2021 ils ont progressé de 3,1% pour le mobile et de 5,1% pour le fixe. Si le contexte inflationniste actuel peut expliquer cette remontée des tarifs, elle n'est pas la seule raison. Tous les intervenants cherchent, en effet, à redresser leurs marges. Ils sont déjà parvenus à externaliser une partie de leurs dépenses d'investissement liées au déploiement de leurs infrastructures fibre et mobile (4G et 5G). Désormais il leur reste à accroître leurs revenus. C'est un enjeu important pour bénéficier d'un développement de leurs performances. Dégager un niveau satisfaisant de trésorerie disponible (free cash-flow) leur permet également de bénéficier de conditions de financement attractives, dans un secteur qui exige des investissements conséquents. Les investissements de la filière ont presque atteint 15 milliards d'euros en 2021, soit un niveau historique. La progression atteint quasiment 50 % depuis 2017.

Valeurs associées

AMEX 0.00%
NYSE -0.34%

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.