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Quatre films qu’il faut avoir vus pour comprendre la crise financière de 2008
information fournie par Novethic 12/09/2018 à 14:03

Quatre films qu’il faut avoir vus pour comprendre la crise financière de 2008

Quatre films qu’il faut avoir vus pour comprendre la crise financière de 2008

Le 15 septembre 2008, la faillite de la banque géante Lehman Brothers a marqué le début de la crise financière qui allait mettre à genoux plusieurs économies, des milliers d’entreprises et des millions de particuliers. 10 ans plus tard, les conséquences s’en font encore sentir. Cet épisode a été une manne pour Hollywood qui a produit des films frappants. Novethic en retient quatre.

Margin Call (2011)

" Il y a trois façons de gagner sa vie dans ce secteur : soyez le premier, soyez plus intelligent ou trichez"

À la veille de l’explosion de la crise, un groupe de traders - interprétés notamment par Kevin Spacey, Simon Baker et Demi Moore - dans une grande banque de New York découvre qu’une partie de leurs actifs sont toxiques et risque de mener l’entreprise à la faillite. En quelques heures, ils vont vendre, et même brader, ces produits afin de se protéger… Pour cela, il va falloir ruiner une partie de leurs clients.

" C'est toujours pareil, encore et encore (...). Vous et moi ne pouvons [rien] maîtriser, ni l'empêcher ou même le ralentir (...) On ne fait que réagir. Et on gagne beaucoup d'argent si on a raison ", résume Jeremy Irons, dont l’air toujours aussi inquiétant donne vie au patron de la banque d'investissement au cœur du film.

The Big Short : Le casse du siècle (2015)

" Ils savaient que les contribuables les renfloueraient. Ils n'étaient pas stupides, ils s'en foutaient".

Dans ce film de 2015, histoire vraie tirée du bestseller "The Big Short: Inside the Doomsday Machine" (À l’intérieur de la machine de la fin du monde), le cynisme et l’amoralité d’une certaine finance est encore plus marquée. On suit un trio de jeunes financiers interprétés brillamment par Brad Pitt, Christian Bale, Ryan Gosling. Ils découvrent la faiblesse du système de financement immobilier aux États-Unis.

Anticipant à plus ou moins long terme la crise des subprimes, ils vont parier sur la faillite du système. Les autres banques les regarderont agir sans y croire, tandis que leurs propres clients s’inquiéteront de ce pari. Alors qu’une partie du monde sera ruinée, les trois financiers feront fortune. " C'est un très bon film ", estime l'investisseur Steve Eisman, qui a inspiré l’un des personnages, et dont le portefeuille est passé de 700 millions de dollars à 1,5 milliard durant la crise.

Inside Job (2010)

" Le secteur financier est un secteur de services. Il devrait servir les autres avant de se servir".

C'est du côté des documentaires que l'on trouve des pistes sur les causes et les responsables de la crise. C’est le cas du film oscarisé "Inside Job", réalisé par Charles H. Ferguson. La présentation de Sony Pictures est parlante. Selon le studio, cette enquête révèle " l'émergence d'un business dénué de tout scrupule et expose les relations scandaleuses qui ont corrompu la politique, les autorités de régulation et le monde universitaire".

Toutes les démonstrations sont étayées par les explications des responsables en postes lors de la crise, comme les Français Christine Lagarde et Dominique Strauss-Kahn, respectivement actuel et ancien directeur du Fonds monétaire International. Tous pointent du doigt l’affaiblissement, depuis les années 80, des réglementations mises en place pour éviter l’émergence de nouvelles crises.

Cleveland contre Wall Street (2010)

"Ils touchent des bonus exorbitants car ils ont arnaqué des minorités, des personnes âgées, des pauvres".

Dans une ville de 440 000 habitants, près de 100 000 personnes vont être expulsées de leur maison suite à la crise des subprimes. Dans ce documentaire récompensé au césar en 2011, on suit le procès fictif que la ville intente contre 21 banques.

" J'ai choisi la forme du procès pour essayer de trouver une forme de vérité, même si elle est relative et mouvante, et de raconter cette histoire à Cleveland, ville icône de la crise où son ampleur a été hallucinante ", explique le réalisateur suisse Jean-Stéphane Bron. Le documentaire " s'est substitué à ce qui aurait dû se passer dans la réalité. Dans ce sens-là, le cinéma joue presque un rôle, il a fait justice ", estime-t-il.

Ludovic Dupin @LudovicDupin

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