PUBLICIS FAIT MIEUX QUE REDOUTÉ AU S1 MALGRÉ LA CRISE SANITAIRE
PARIS (Reuters) - Troisième groupe publicitaire mondial, Publicis a fait état jeudi de résultats semestriels moins mauvais que ce que redoutaient les marchés, à la faveur notamment d'un recul moins marqué que prévu de son activité dans le contexte de la crise sanitaire liée au COVID-19.
Publicis, qui s'est efforcé de courtiser de nouveaux clients en leur promettant des campagnes ciblées fondées sur l'analyse de vastes bases de données, considère que son modèle d'entreprise lui permettra de traverser la crise avec moins de difficultés que ses concurrents tels que WPP et Omnicom.
Le groupe a fait part d'une diminution de 13% à 2,29 milliards d'euros de ses ventes en données organiques au deuxième trimestre, un recul conséquent mais moindre que le consensus compilé par Publicis auprès de 18 analystes qui prédisaient en moyenne une chute de 20%.
Cette performance s'explique notamment par le recrutement de nouveaux clients en 2019, tels que Walt Disney, Bank of America et Novartis..
S'agissant des perspectives, Publicis a souligné que le contexte générait "de nombreuses incertitudes" qui rendent "difficile la communication d'une prévision spécifique pour le second semestre 2020", même s'il prédit une amélioration du taux de marge opérationnelle par rapport aux six premiers mois de l'année.
Le groupe a ajouté avoir déjà réduit ses coûts de 286 millions d'euros sur la baisse de 500 millions qu'il avait annoncée en avril.
(Mathieu Rosemain; version française Nicolas Delame, édité par Blandine Hénault)
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