Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Proche-Orient : la Banque Mondiale redoute un "double choc" sur les matières premières
information fournie par AOF 30/10/2023 à 15:40

(AOF) - Une escalade du dernier conflit au Moyen-Orient, ajoutée à la guerre en Ukraine, pourrait pousser les marchés mondiaux des matières premières vers des rivages inconnus, selon le dernier rapport de la Banque mondiale intitulé Commodity Markets Outlook. Les effets dépendront du degré de perturbation des approvisionnements en pétrole. Dans un scénario de "faible perturbation", l'offre mondiale de pétrole serait réduite de 500 000 à 2 millions de barils par jour, ce qui équivaut à peu près à la réduction observée lors de la guerre civile en Libye en 2011.

Dans ce scénario, le prix du pétrole augmenterait dans un premier temps de 3 à 13 % par rapport à la moyenne du trimestre en cours, pour atteindre une fourchette de 93 à 102 dollars le baril.

Dans un scénario de "perturbation moyenne" - à peu près équivalent à la guerre d'Irak en 2003 - l'offre mondiale de pétrole serait réduite de 3 à 5 millions de barils par jour. Les prix du pétrole augmenteraient alors de 21 % à 35 % dans un premier temps, pour se situer entre 109 et 121 dollars le baril. Dans le cas d'une "grande perturbation" - comparable à l'embargo arabe sur le pétrole en 1973 - l'offre mondiale de pétrole se réduirait de 6 à 8 millions de barils par jour. Les prix augmenteraient alors de 56 % à 75 % dans un premier temps, pour se situer entre 140 et 157 dollars le baril.

Si le conflit s'aggrave, la Banque mondiale estime que les décideurs politiques des pays en développement devront prendre des mesures pour gérer une augmentation potentielle de l'inflation globale. Compte tenu du risque d'aggravation de l'insécurité alimentaire, ils devraient éviter d'introduire des restrictions commerciales comme des interdictions d'exportation de denrées alimentaires et d'engrais, car de telles mesures intensifient souvent la volatilité des prix et renforcent l'insécurité alimentaire.

Ils devraient également s'abstenir d'introduire des contrôles et des subventions pour les prix en réponse à la hausse des prix des denrées alimentaires et du pétrole. Il est préférable d'améliorer les filets de sécurité sociale, de diversifier les sources de nourriture et d'accroître l'efficacité de la production et du commerce des denrées alimentaires.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.