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Primes des cheminots et pagaille dans les transports : une "grève "indéfendable", selon Pécresse
information fournie par Boursorama avec Media Services 21/05/2024 à 12:17

Une nouvelle grève perturbe le trafic des trains d'Île-de-France mardi 21 mai. Ce mouvement social a été initié pour faire "pression" sur la direction, à l'heure à l'approche des Jeux olympiques.

Valérie Pécresse, le 3 octobre 2023, à Paris ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Valérie Pécresse, le 3 octobre 2023, à Paris ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le chaos règne dans les transports franciliens mardi 21 mai, en raison d'une grève des cheminots de la SNCF pour leurs primes JO. Cette démonstration de force des cheminots est organisée à la veille d'une réunion sur les primes allouées aux agents qui seront mobilisés pendant les Jeux olympiques et paralympiques. "La table ronde du 22 mai est placée sous la pression de la mobilisation" à la SNCF, a souligné la CGT-Cheminots, dans un communiqué envoyé mardi matin. Le premier syndicat de l'entreprise publique dénonce notamment la lenteur de la direction pour finaliser son offre, alors que "les entreprises impactées directement ou indirectement par les JO ont déjà pris des mesures, soit unilatérales, soit négociées, depuis plusieurs semaines".

Des primes "légitimes", mais un "chantage" qui ne l'est pas

Face à ce mouvement social, la présidente LR de la région Île-de-France et de l'autorité régionale des transports, Valérie Pécresse, a fustigé une "grève indéfendable" . "Si ces primes JOP sont légitimes, le chantage à la grève lui ne l'est pas, surtout dans un grand service public qui devrait avoir les usagers au cœur. Les demandes des cheminots doivent rester financièrement responsables", a commenté la présidente d'Île-de-France Mobilités, dans un post sur le réseaux social X.

Le chef de file de la droite aux éléctions européennes, François-Xavier Bellamy, a abondé en ce sens, déplorant des blocages orchestrés par une "petite minorité". "On est dans une situation où les Français payent deux fois pour la SNCF un service public qui a été confisqué par une petite minorité qui décide de tout bloquer", a-t-il déclaré sur Public Sénat , évoquant le coût croissant des billets et la charge pour les contribuables.

La grève touche très durement la plupart des RER ainsi que tous les trains de banlieue. Sur certaines lignes, comme le RER D, les trains ne circulent qu'aux heures de pointe et au rythme d'un train sur cinq. Seul le RER A, exploité par le RATP, est à peu près épargné (hormis sur une branche desservant Poissy, exploitée par la SNCF). D'après le secrétaire fédéral de SUD-Rail Fabien Villedieu, "95% des conducteurs sont en grève sur les lignes D (RER) et R (Transilien)" avec "67% des contrôleurs". Vers 9H00, on a compté 480 kilomètres de bouchons en Ile-de-France, un cumul exceptionnel selon les sites de la direction des routes de la région Sytadin.

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10 commentaires

  • 21 mai 13:31

    Comme d'habitude les Français et les contribuables paieront ! Nous n'aurions jamais dû effacer 10 milliards d'euros de dettes de la SNCF ! Ils font grève tout le temps, pour un "Oui" ou pour un "Non" !


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