(AOF) - Poxel annonce reporter la publication de ses résultats annuels 2023. La biotech spécialiste des maladies chroniques graves à physiopathologie métabolique, dont la stéatohépatite non alcoolique (NASH), déclare vouloir sécuriser une option de financement non dilutive, basée sur la monétisation des redevances issues des ventes de son produit Twymeeg au Japon avec un investisseur de premier plan. Poxel communiquera son nouveau calendrier financier pour l’année 2024 dès la finalisation de cette opération.
Au premier trimestre 2024, la trésorerie et les équivalents de trésorerie de la biotech s'élevaient à 2,5 millions d'euros, et l'horizon de trésorerie est estimé suffisant jusqu'à la conclusion de la transaction, en incluant uniquement les tranches déjà tirées ou entièrement disponibles de la ligne de financement en fonds propres mise en place avec Iris.
"La hausse des ventes brutes de Twymeeg enregistrée par notre partenaire Sumitomo Pharma sur son exercice fiscal 2023 confirme une nouvelle fois la valeur unique de notre actif et nous conforte quant à la croissance attendue des ventes sur l'exercice 2024, ce qui pourrait permettre l'atteinte de redevances à deux chiffres au cours de son prochain exercice fiscal et de deux paiements supplémentaires basés sur l'atteinte de seuils de ventes contractuels", déclare le directeur général Thomas Kuhn.
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L'oncologie, priorité des géants pharmaceutiques
La déconvenue boursière de Sanofi enregistrée fin octobre 2023 souligne le nouveau cap pour le groupe, qui a dorénavant fixé l'oncologie comme priorité numéro 1. Les efforts sur ce segment, où les thérapies avancent le plus vite, impliquent notamment des investissements en R&D qui pèsent sur la rentabilité. Sanofi a donc annoncé une baisse de son bénéfice par action en 2024 et l'abandon de son objectif d'une marge opérationnelle de 32 % en 2025. Merck vient, lui, de dévoiler une nouvelle alliance. Il va verser jusqu'à 22 milliards de dollars au groupe japonais Daiichi Sankyo dans le cadre d'un partenariat sur des traitements expérimentaux contre le cancer. Si certains experts estiment que les États-Unis représentent près de la moitié des dépenses mondiales d'oncologie (médicaments et traitements), soient 196 milliards de dollars en 2022, les dépenses chinoises dans ce domaine ont plus que doublé en cinq ans, passant de 5 à 11,8 milliards de dollars.
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