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Philip Morris : un bénéfice trimestriel meilleur que prévu
information fournie par AOF 20/07/2023 à 14:34

(AOF) - Philip Morris, vendeur américain de cigarettes et de tabac chauffé, est en hausse de 0,5% en avant-Bourse après avoir publié des bénéfices supérieurs aux attentes au deuxième trimestre. Le groupe, qui a été soutenu par un ralentissement des coûts du tabac et de la main-d'oeuvre, a annoncé un bénéfice ajusté de 1,60 dollar par action diluée au deuxième trimestre, contre 1,48 dollar un an plus tôt. Le BPA ajusté visé par les analystes était de 1,48 dollar.

En revanche, le bénéfice d'exploitation pour les six mois se terminant le 30 juin s'est établi 5,30 milliards de dollars, contre 6,35 milliards de dollars il y a un an.

Le chiffre d'affaires net de la société de cigarettes et de tabac est ressorti à 16,99 milliards de dollars, contre 15,58 milliards de dollars précédemment.

Pour l'ensemble de l'exercice 2023, la firme américaine a déclaré qu'elle s'attendait à ce que le BPA dilué ajusté se situe dans une fourchette de 6,46 à 6,55 dollars, contre 5,98 dollars en 2022

AOF - EN SAVOIR PLUS

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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

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