(AOF) - Le chiffre d’affaires au troisième trimestre 2023/2024 de Pernod Ricard ressort à 2,347 milliards d'euros, stable en organique, (+2% hors Russie) et en repli de 2% en facial. Sur cette période, les volumes sont en croissance d’environ 1%. Le groupe enregistre une bonne performance notamment sur les marchés clés que sont l’Inde et le Global Travel Retail, ainsi qu’au Japon, en Allemagne et en Turquie. L’amélioration de la dynamique au troisième trimestre est également notable en particulier en Espagne, au Brésil et en Afrique du Sud.
En outre, un acompte sur dividende de 2,35 euros par action sera détaché le 17 juillet 2024 et mis en paiement le 19 juillet 2024. Le montant du dividende final sera soumis au vote des actionnaires réunis en assemblée générale le 8 novembre 2024.
En parallèle de la présentation de ses résultats trimestriels, Pernod Ricard reste "confiant dans son ambition moyen terme, qui vise une croissance du chiffre d'affaires dans le haut d'une fourchette comprise entre +4 et +7% et une expansion de la marge opérationnelle courante de +50 à +60 points de base".
Dans un environnement complexe, Pernod Ricard maintient ses perspectives pour l'exercice 2023/24. L'entreprise anticipe un chiffre d'affaires dynamique pour le quatrième trimestre, en amélioration par rapport aux neuf premiers mois ; et sur l'ensemble de l'exercice un chiffre d'affaires en organique globalement stable par rapport à l'exercice précédent.
Le groupe anticipe aussi une croissance interne de la marge opérationnelle courante, avec un ROC en croissance interne de 1%.
Il vise un free cash flow qui reflète le déclin du ROC en facial et l'augmentation des investissements stratégiques.
Il prévoit un rachat d'actions d'environ 300 millions d'euros pour l'année 2023/2024, avec une première tranche de 150millions d'euros déjà exécutée au premier semestre.
AOF - EN SAVOIR PLUS
En savoir plus sur le secteur Agroalimentaire
Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer