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Orpea: chiffre d'affaires en hausse de 10,7% au 1er semestre
information fournie par AOF 26/07/2023 à 18:24

(AOF) - Orpea a publié un chiffre d’affaires de 2,53 milliards d’euros pour le premier semestre 2023, en hausse de 10,7% sur un an. Selon le groupe, cette évolution résulte « de taux d’occupation globalement en progression si l’on excepte la France , d’une augmentation de la capacité installée avec la contribution des établissements récemment ouverts, et des effets des revalorisations tarifaires qui ont été particulièrement marquées sur la zone Europe centrale ». Orpea anticipe cependant toujours sur l’ensemble de l’année 2023 une moindre croissance de son chiffre d’affaires.

La position de trésorerie du groupe au 30 juin 2023 est estimée à 527 millions d'euros (chiffre non audité), " soit un niveau conforme à ce qui était anticipé ", pour une dette financière nette de 9 328 millions d'euros (incluant 184 millions d'euros d'intérêts courus non échus ; chiffre non audité et hors autres ajustement IFRS).

Sur le second semestre 2023, les besoins en liquidités jusqu'à l'exécution du Plan de Sauvegarde Accélérée seront assurés par le financement complémentaire mis en place par les principaux partenaires bancaires du groupe. La tranche D1B de 200 millions d'euros devrait notamment être tirée début août 2023, toutes les conditions suspensives ayant été levées.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points-clés

- Numéro 1 européen de la prise en charge globale de la dépendance avec plus de 90 000 lits et près de 1000 établissements dans 21 pays, créé en 1989 ;

- Chiffre d’affaires de 4,7 Mds€, réparti entre la France-Bénélux pour 60 %, l’Europe centrale pour 26 %, l’Europe de l’est pour 9 %, la péninsule ibérique et l’Amérique latine (Brésil, Chili et Uruguay) pour 5 % puis la Chine ;

- Remise en cause du modèle de création de valeur (croissance à l’international et forte détention, à 46 %, des actifs immobiliers d’exploitation) à la suite des critiques portées à l’encontre des soins aux résidents ;

- Bilan très tendu avec un levier (dette nette / EBITDA pre-IRFS 16) supérieur à 25x à fin 2022, exigeant une restructuration de la dette et des apports de fonds nouveaux par dettes garanties et augmentation de capital.

Enjeux

- Plan de refondation « Orpea change avec vous et pour vous » 2025 :

- association des parties prenantes à la refondation et amélioration des pratiques médicales,

- redressement des performances : 9% de croissance annuelle des revenus et marge opérationnelle de + 12 %,

- cessions d’actifs immobiliers (1 Md€ identifiés), restructuration ou cession dans les pays sans position attractive et restructuration financière ;

- Stratégie d’innovation et d’anticipation des prises en charge de toutes les fragilités;

Défis

- Impact de l’inflation fort sur les consommations alimentaires et d’énergie, les achats d’électricité en France n’étant pas couverts ;

- Mise en oeuvre du projet de restructuration financière dans le cadre de la procédure de sauvegarde accélérée ouverte le 24 mars 2023;

- Attitude des actionnaires et créanciers, la restructuration passant par la capitalisation des dettes non sécurisées détenues par ces derniers à hauteur de 3?8 Mds€ et par une augmentation de capital de 1,3 à 1,5 Md€ ;

- Intérêt de nombreux fonds : Mat Immo Beaune, Nextstone.

En savoir plus sur le secteur Pharmacie

Les biotechs mises à rude épreuve

Ces sociétés pâtissent d'un cycle économique beaucoup moins favorable, qui se traduit notamment par une baisse du financement par le capital-risque des start-up. Ces entreprises sont donc obligées de mener des plans de licenciement. A cela s'ajoute un cadre réglementaire bien plus contraint. D'abord, aux Etats-Unis, les mesures liées à l'Inflation Reduction Act (IRA) pourraient avoir un fort impact sur les marges des intervenants. En effet, à partir de 2026, le programme fédéral Medicare va pouvoir renégocier le prix des médicaments commercialisés depuis neuf ans (chimiques) ou 13 ans (biologiques), avec des rabais qui pourraient aller de 35 à 60 % pour les biotechs. De même, en Europe, avec la nouvelle réglementation du médicament présentée à Bruxelles en avril, la durée de protection d'un brevet va être réduite si le traitement innovant n'est pas commercialisé dans tous les pays-membres sous deux ans.

Valeurs associées

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