(AOF) - Miliboo s'adjuge 1,98% à 2,57 euros après avoir dévoilé hier un chiffre d'affaires annuel en croissance de 8%, à 42,3 millions d'euros. La marque digitale d'ameublement a été soutenue par ses ventes web, celles en boutiques ayant également connu une belle progression. Sur la période du quatrième trimestre, malgré un contexte économique toujours pesant sur le budget des ménages, le groupe affiche un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros, en croissance de 7,5%.
Sur la période, les revenus en France (86% du chiffre d'affaires) atteignent 8,6 millions d'euros en hausse de 8,3%. Les ventes hors de France atteignent 1,4 million d'euros, en hausse de 3%.
Principal objectif du groupe, le taux de marge brute a continué de se redresser au quatrième trimestre. Cette progression permettra ainsi une amélioration de la rentabilité opérationnelle au second semestre.
Un scénario en ligne avec les attentes de GreenSome Finance. " Nous les laissons donc inchangées et tablons toujours pour l'exercice sur un taux de marge brute de 54%, une perte opérationnelle de 1,47 million d'euros et une perte nette de 1,6 million d'euros ".
Miliboo publiera ses résultats annuels 2022-2023 le 23 août après-Bourse.
AOF - EN SAVOIR PLUS
En savoir plus sur le secteur de la distribution spécialisée
Les inquiétudes subsistent
D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer