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Les institutionnels plutôt sélectifs face aux actifs de diversification en 2014
information fournie par Newsmanagers 30/06/2014 à 12:15

(NEWSManagers.com) - Si le poids des obligations dans l'allocation d'actifs des investisseurs institutionnels s'est maintenu sur un an, c'est au sein des actifs de diversification que les changements sont les plus nets. Tel est le premier enseignement des Entretiens de l'Af2i présentés récemment, dont l'objectif est à la fois de dresser un bilan de l'année dernière et d'entrevoir les perspectives 2014 de ces acteurs économiques. A ce titre, les évolutions les plus spectaculaires concernent les classes d'actifs " satellite" dont la vocation est d'apporter de la diversification et un surcroit de performance dans les allocations. Plus précisément, la classe d'actifs " prêts" estimée fin 2013 à 27 744 millions d'euros doit, selon 64% des personnes interrogées, s'inscrire en forte hausse. Que ce soit en raison de nouveaux investissements ou d'un effet valorisation.

Par ailleurs, autre élément probant, la part de l'immobilier - 79 729 millions d'euros à la fin de l'année dernière - doit également augmenter pour 50% des répondants. A noter qu'en 2013, l'immobilier occupait une part de 4%, stable au cours des trois dernières années. Essentiellement sous la forme de biens détenus en direct, via des club deal ou des SCI dédiées.

Toujours au chapitre diversification, un cran en deça, la part des infrastructures devrait s'accroitre dans l'année pour 47 % des professionnels sondés, tandis que les 53% restants voient cette part estimée à 7 561 millions fin décembre 2013, rester stable.

Cependant, hormis ces classes d'actifs, certains investissements de diversification devraient juste maintenir leur place dans l'allocation des investisseurs. C'est le cas des gestions alternatives - 10 274 millions d'euros fin 2013 - dont les perspectives d'évolution sont stables pour 65% contre 21% qui tablent sur une hausse.

La part du capital investissement (16 004 millions d'euros) ne devrait pas non plus varier pour 62% des sondés, contre 38% qui voient cette part s'accroître. Au sein de la classe d'actifs " alternative" , l'enquête de l'association met en évidence le poids prépondérant des monostratégies en 2013. Elles représentent 55% contre 45% pour les gestions multistratégies. Cela étant, les fonds de fonds dominent également : ils représentent 49% de l'ensemble contre 46% pour les fonds simples et 5% pour les produits structurés.

Pour leur part, les actions ont vu entre 2012 et 2013 leur part augmenter de deux points de base, pour passer à 14%. La zone euro reste l'univers préféré des investisseurs, surtout pour les acteurs intervenant dans le domaine de la retraite, de la prévoyance, et de l'assurance. La part des titres d'Europe occidentale (hors euro) est également attendue stable (78%). Il n'empêche, l'Association signale une montée des marchés émergents et des pays de l'OCDE. Le poids des actions américaines devrait s'accroitre (44%) ou rester stable (51%). Enfin, exprimé en taille de capitalisations, les petites et moyennes valeurs devraient s'inscrire en forte hausse dans l'allocation d'actifs des investisseurs (70%). Les marchés émergents ne suscitent pas de défiance. La part de ce type d'actifs devrait même croitre ou, à tout le moins, rester stable.

A l'inverse, preuve d'une baisse de l'aversion au risque des investisseurs, la part des liquidités estimées à 74 284 millions d'euros doit baisser pour 37% des répondants, 7% seulement voyant cette classe d'actifs progresser. En 2013, selon l'enquête de l'Af2i, les liquidités sont passées dans les allocations de 6,5% à 4%.

Le panorama de l'Af2i n'aurait pas été complet sans une étude des perspectives 2014 des institutionnels sur les produits de taux. Exprimé en grande masse, la part de cette classe d'actifs représentait 73% l'an dernier, contre 72% l'année précédente. Les titres souverains et assimilés devraient encore voir leur part se réduire pour 44% des sondés ou rester stable pour 23% d'entre eux. De la même façon, les titres non notés doivent a minima, voir leur part rester stable (61%) ou progresser (39%). D'autre part, les obligations corporate non financières devraient s'inscrire en forte hausse (75 %) tandis que les produits structurés verraient leur part baisser (pour 39%).

L'Af2i constate également un allongement des maturités des titres. En moyenne, les 5-7 ans, et les 7-10 ans sont les deux catégories d'obligations dont la présence devrait être renforcée, les autres devant rester stable. Enfin," last but non least" , l'association a pris le soin d'interroger ses membres sur la qualité des relations qu'ils entretiennent avec les sociétés de gestion. Celles-ci ont été plébiscitées : 89% des sondés se sont dits très satisfaits de leurs échanges avec les gérants d'actifs...

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