(AOF) - Fournisseur alimentaire de produits frais et surgelés, LDC (-0,36% à 136,50 euros) a annoncé hier une augmentation de 6% de son chiffre d'affaires sur l'exercice 2023-2024. Il ressort à 6,2 milliards d'euros contre 5,84 milliards d'euros un an auparavant. Les volumes commercialisés progressent légèrement (+0,3%). A périmètre identique et taux de change constant, le chiffre d'affaires progresse de 3% à 6,01 milliards d'euros, associé à des volumes commercialisés globalement stables à -0,2%.
Le chiffre d'affaires du pôle Volaille France (avec intégration du pôle Amont) sur cet exercice s'élève à 4,45 milliards d'euros en progression de 5,9% et de 2,3% à périmètre identique. Cette progression des ventes sur ce pôle est notamment liée aux contributions de la marque Matines acquise fin 2022 et d'Ovoteam acquise en avril 2023.
A l'international, "malgré un contexte défavorable sur certains marchés européens de pièces entières (oies), le développement des activités de découpe et les produits à forte valeur ajoutée (produits élaborés, notamment panés rôtis et charcuterie) ont permis une légère croissance des volumes sur l'ensemble de l'exercice (+0,7%) et une augmentation du chiffre d'affaires de 2,5% à 833,2 millions d'euros", souligne LDC.
En outre, le chiffre d'affaires du pôle Traiteur s'élève à 911,8 millions d'euros en hausse de 10,2%. Cette croissance s'explique par les revalorisations tarifaires obtenues en fin d'exercice précédent et sur le début de l'exercice en cours. Les volumes commercialisés ressortent en hausse de 1,1% et bénéficient notamment de la bonne résistance des ventes de la marque Marie.
Confirmation des objectifs à moyen terme
En parallèle de la publication de son chiffre d'affaires, LDC confirme sa capacité à réaliser un résultat opérationnel courant supérieur à 350 millions d'euros pour cet exercice 2023-2024.
A moyen terme, LDC confirme également l'ensemble des objectifs fixés dans le cadre de son plan stratégique. La société veut franchir le cap des 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires sur l'exercice 2026-2027.
"Cette nouvelle dimension doit s'accompagner d'une progression de la rentabilité avec un objectif de près de 560 millions d'euros d'EBITDA sur l'exercice 2026-2027, en progression de 40% par rapport à 2021-2022", précise l'entreprise agroalimentaire.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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