(AOF) - Entreprise de l'industrie agroalimentaire spécialisée dans la transformation de volailles, LDC gagne 0,43% à 117,50 euros au lendemain de solides résultats signés au premier trimestre de l’exercice 2023-2024 (de mars à mai 2023). Son chiffre d'affaires est en hausse de 12,9% sur un an, à 1,51 milliards d'euros contre 1,34 milliards d'euros. La progression des ventes du groupe s’explique principalement par un effet de base lié aux revalorisations tarifaires obtenues en 2022 et début 2023. En revanche, les volumes commercialisés sur ce trimestre sont en baisse de 4,6% à périmètre identique.
La baisse des tonnages commercialisés est moins importante que celle enregistrée en 2022-2023 qui était de 6,2% en raison de deux épisodes d'influenza aviaire en début et fin d'exercice.
Le chiffre d'affaires du premier trimestre sur le pôle Volaille hors amont s'élève à 977,5 millions d'euros contre 899,7 millions d'euros au premier trimestre 2022-2023. Il est en hausse de 8,6% en valeur sous l'effet des revalorisations tarifaires.
En outre, à l'international, LDC indique que ses ventes du premier trimestre (janvier à mars) ont progressé de 26,6% (+30,5% à taux de change constant) à 193,3 millions d'euros contre 152,7 millions d'euros au premier trimestre 2022-2023. Elles progressent sous l'effet à la fois des revalorisations tarifaires obtenues en 2022, des ventes de spécialités notamment en canards et du développement des produits élaborés.
Suite à la publication des résultats trimestriels de LDC, TP Icap Midcap salue la bonne dynamique de l'entreprise agroalimentaire : " alors que nous attendions un ralentissement de la croissance sur ce trimestre, le groupe poursuit sur sa lancée des trimestres précédents. Les chiffres du premier trimestre laissent espérer des résultats semestriels très bien orientés ".
Au regard de ce début d'année, LDC confirme ses objectifs de dépasser un chiffre d'affaires de 6 milliards d'euros avec un maintien du taux de marge opérationnelle courante autour de 5%.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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