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Laurent Perrier : bond de son résultat net annuel
information fournie par AOF 26/05/2023 à 08:50

(AOF) - Laurent Perrier a publié ses résultats annuels au titre de l'exercice 2022/2023. Son résultat opérationnel a progressé de 10,3% à 84,9 millions d'euros. Son résultat net part du groupe a bondi de 16,4% à 58,5 millions d'euros. La maison de Champagne a dégagé un bénéfice par action à 9,90 euros contre 8,49 euros il y a un an. Le cash-flow opérationnel affiche un niveau soutenu de 57,8 millions d’euros sur l’exercice. Cette performance est liée à la croissance de l’activité et à la maîtrise du besoin en fonds de roulement.

Le chiffre d'affaires s'élève à 307,8 millions d'euros en hausse de 0,7%. Ses ventes champagne ont progressé de 3,1% pour s'établir à 301,8 millions d'euros à taux de change courants.

Les éléments du bilan consolidé clos au 31 mars 2023 témoignent une nouvelle fois de la solidité de la structure financière du Groupe. Les capitaux propres part du Groupe s'élèvent à 544,7 millions d'euros et l'endettement net s'établit à un niveau historiquement bas de 179,9 millions d'euros incluant une trésorerie active de 105,8 millions d'euros.

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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

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