Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Laurent-Perrier améliore ses résultats au premier semestre
information fournie par AOF 24/11/2023 à 08:26

(AOF) - Au premier semestre, clos fin septembre, de l’exercice 2023-2024, Laurent-Perrier a enregistré un résultat net, part du groupe, en progression de 4,7% à 38,6 millions d’euros et un résultat opérationnel en augmentation de 8,1% à 57,4 millions d’euros. La marge opérationnelle de la maison de Champagne a progressé de 4,1 points à 37,4%. Le chiffre d’affaires est ressorti à 158,4 millions d’euros, en baisse de 0,6%, dont un repli de 3,7% pour le Champagne à 153,4 millions d’euros.

"Durant la période du 1er avril 2023 au 30 septembre 2023, le marché du champagne a enregistré une diminution de ses volumes expédiés de 11,8% par rapport à l'exercice précédent, ce dernier étant toutefois une base de comparaison élevée. Cette baisse traduit un retour à la normale de la consommation après la forte hausse constatée dans la période post Covid", a explique la maison de Champagne. Sur la même période, le groupe a vu son volume de ventes reculer de 12,8%. Laurent-Perrier a enregistré un effet prix mix sur le semestre de +9,6%, compensant une majeure partie du recul des volumes.

Laurent-Perrier a précisé que les résultats publiés du premier semestre ne peuvent être extrapolés à l'ensemble de son exercice fiscal 2023-2024. "En effet, le contexte géopolitique et les fortes tensions inflationnistes obligent à beaucoup de prudence quant aux perspectives sur les prochains mois", prévient la société.

AOF - EN SAVOIR PLUS

En savoir plus sur le secteur Agroalimentaire

Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

Valeurs associées

Euronext Paris +0.83%

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.