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La valeur du jour en Europe - Nestlé : ses ventes annuelles pénalisées par l'inflation et les taux de change
information fournie par AOF 22/02/2024 à 11:41

(AOF) - A Zurich, Nestlé perd 3,97% à 95,18 francs suisses après avoir dévoilé une performance mitigée sur l'année 2023. Le groupe agroalimentaire suisse a dégagé un bénéfice net en progression de 20,9% pour atteindre 11,2 milliards de francs suisses, au terme d'une année où il a augmenté ses prix de 7,5% pour compenser la hausse des coûts. Cette hausse du bénéfice net est principalement due à la diminution des dépréciations d'actifs, à la baisse des impôts déclarés. En conséquence, le bénéfice par action a augmenté de 23,7% pour atteindre 4,24 francs suisses sur une base déclarée.

Sa marge bénéficiaire nette a augmenté de 230 points de base à 12,1% sur une base déclarée et de 240 points de base à taux de change constant.

Nestlé précise, en outre, que le bénéfice d'exploitation sous-jacent a diminué de 0,3% à 16,1 milliards de francs suisses, en raison de l'appréciation des devises. La marge brute a augmenté de 70 points de base pour atteindre 45,9 %. Les prix, l'efficacité des coûts et l'optimisation du portefeuille ont plus que compensé l'inflation significative des coûts.

Le chiffre d'affaires du propriétaire des dosettes de café Nespresso a baissé de 1,5%, ressortant à 93 milliards de francs suisses. "L'impact des taux de change sur les ventes a été négatif de 7,8 %" a souligné Nestlé. Il est inférieur au consensus de 93,8 milliards de francs suisses.

"La croissance interne réelle a été négatif à 0,3%, affectée par une faible demande des consommateurs, des contraintes de capacité et une interruption temporaire de l'approvisionnement en vitamines, minéraux et compléments au cours du second semestre 2023. Comme prévu, la croissance interne réelle est devenue positive au quatrième trimestre, grâce aux bénéfices tirés de l'optimisation du portefeuille et de l'amélioration des niveaux de service à la clientèle", explique Nestlé.

Une croissance organique d'environ 4% de ses ventes anticipée pour 2024

"L'inflation sans précédent de ces deux dernières années a accru la pression sur de nombreux consommateurs et a affecté la demande de produits alimentaires et de boissons", a expliqué le directeur général de Nestlé, Mark Schneider.

Au titre de l'année 2023, Nestlé compte verser un dividende de 3 francs suisses par action, en hausse de 5 centimes par rapport à l'exercice précédent. Si cette proposition est approuvée, il s'agira de la 29ème augmentation annuelle consécutive du dividende de la société.

Coté perspectives, pour l'année 2024, Nestlé anticipe une croissance organique d'environ 4% de ses ventes (contre un consensus de 4,4%). Il cible aussi une augmentation modérée de sa marge d'exploitation commerciale sous-jacente. Le bénéfice sous-jacent par action à taux de change constant devrait augmenter de 6 à 10%.

Selon Invest Securities, "Nestlé a communiqué des résultats 2023 et une guidance 2024 globalement en ligne". Le broker affirme que les objectifs 2025 du groupe sont confirmés : une croissance de +5% (contre +4% attendu) et une marge d'EBIT compris entre 17,5 et 18,5% (contre 17,8% attendu).

AOF - EN SAVOIR PLUS

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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

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Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 22/02/2024 à 11:41:00.

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