(AOF) - A la Bourse de Londres, JD Sports grimpe de 9% à 126,77 pence et culmine en tête de l'indice Footsie 100. La chaîne britannique de vêtements de sport a fait état de perspectives pour 2025 "moins mauvaises que prévu", note le broker UBS. La société s'attend à ce que le bénéfice avant impôts avant éléments ajustés pour l'ensemble de l'année soit conforme à la fourchette de 915 millions à 935 millions de livres sterling qu'elle avait annoncée, mais en baisse par rapport aux 991,4 millions de livres sterling de l'année précédente.
L'entreprise a présenté ses prévisions initiales de bénéfices pour l'exercice 2025, qui se situent entre 900 et 980 millions de livres sterling, tout en déclarant que les transactions réalisées depuis le début de l'exercice sont conformes à ses attentes après sept semaines.
La croissance des ventes à données comparables pour l'exercice 2025 devrait se situer entre 1 % et 4 % et la croissance organique des ventes entre 6 % et 9 %.
Pour son exercice clos début février, les ventes totales ont augmenté de 3,6 % pour atteindre environ 10,5 milliards de livres sterling.
"Nous avons bien progressé sur le plan stratégique, en ouvrant 215 nouveaux magasins JD et en concentrant nos efforts sur le développement de JD et l'amélioration du bénéfice par action grâce à la prise de contrôle total d'ISRG et de MIG", a déclaré le directeur général Regis Schultz.
"Nous nous attendons à ce que les conditions commerciales s'améliorent au fur et à mesure que nous avançons dans l'année, aidés par un été sportif chargé et des comparaisons plus souples par rapport à l'année dernière", a-t-il poursuivi.
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Les inquiétudes subsistent
D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.
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