(AOF) - Daimler Truck (+1,47% à 32,35 euros) a relevé ses prévisions de bénéfice et de chiffre d'affaires en raison d'une atténuation pressions sur la chaîne d'approvisionnement, d'une demande plus forte sur ses marchés principaux et d’une solide performance de l'activité après-vente. La société a rehaussé ses prévisions pour les retours sur ventes (return on sales) ajustés dans son activité industrielle : elle vise fourchette de 8,5 % à 10 %, contre 7,5 % à 9 % précédemment, pour l'exercice 2023.
"Nous augmentons nos prévisions pour 2023, pour notre activité industrielle dans son ensemble et pour chaque segment industriel. Et nous lançons un programme de rachat d'actions pour nous assurer que nos actionnaires bénéficient pleinement de notre développement positif. Cela montre clairement que nous sommes très confiants dans notre avenir ", a déclaré Martin Daum, président du conseil d'administration de Daimler Truck.
Le Groupe revoit à la hausse ses prévisions pour l'ensemble de l'année : le chiffre d'affaires du groupe Daimler Truck devrait atteindre 56 à 58 milliards d'euros contre 55 à 57 milliards d'euros précédemment. Le chiffre d'affaires de l'activité industrielle du groupe Daimler Truck est attendu à 54 à 56 milliards d'euros contre 53 à 55 milliards d'euros auparavant. Les investissements du groupe et coûts de R&D devraient être légère augmentation plutôt qu'au niveau de l'année précédente, et le flux de trésorerie disponible de l'activité industrielle devrait connaître une augmentation significative plutôt que légère.
À partir d'août 2023, des actions propres d'une valeur maximale de 2 milliards seront acquises en bourse sur une période pouvant aller jusqu'à deux ans et seront ensuite annulées. Ce programme de rachat d'actions est engagé " compte tenu de la solidité de la trésorerie " du groupe.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Une performance paradoxale
Les données du cabinet EY soulignent que la performance des 16 premiers constructeurs mondiaux a été particulièrement élevée en 2021. Alors que la marge moyenne a reculé pendant trois années de suite, passant de 6,3% en 2017 à 3,5% seulement en 2020, cette marge s'est établie à 8,5% en 2021. Ce niveau constitue un record depuis dix ans. Pourtant le contexte a été particulièrement chahuté pour les constructeurs, confrontés à des pénuries inédites de composants. Les ventes mondiales ont chuté de 14% en 2020, année de la crise sanitaire, pour rebondir de seulement 5% en 2021. Toutefois, l'an passé, les acteurs ont pu tirer les fruits de leurs efforts sur la structure de leurs coûts fixes.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer