(AOF) - Multinationale du secteur agroalimentaire, Pepsico gagne 0,51% à 184,11 dollars au Nasdaq à la faveur de bons résultats au second trimestre. Le groupe a dégagé un bénéfice net à 2,75 milliards de dollars contre 1,43 milliard de dollars un an auparavant. Le bénéfice par action ajusté est ressorti à 2,09 dollars, soit 13 cents de mieux que prévu. Sur cette période, son chiffre d'affaires s'est établi à 22,32 milliards de dollars, en hausse de 10,4% sur un an contre 20,22 milliards de dollars au second trimestre. Wall Street anticipait un chiffre d'affaires à 21,73 milliards de dollars.
La progression des ventes est portée par une hausse de ses ventes de produits Frito-Lay (Doritos, Ruffles, Cheetos) et de celle des boissons gazeuses en Amérique du Nord. Même tendance en Amérique latine (+18% à 2,86 milliards de dollars) et en Europe, (+13% à 3,43 milliards de dollars).
Le bénéfice d'exploitation global de Pepsico bondit sur ce deuxième trimestre 2023. Sur un an, il passe de 2,07 à 3,65 milliards de dollars.
Suite à ces bons résultats trimestriels, pour l'exercice 2023, Pepsico revoit encore à la hausse ses objectifs financiers. Le groupe prévoit désormais une croissance organique du chiffre d'affaires de 10% (contre 8% précédemment).
La multinationale vise aussi une croissance du bénéfice par action à taux de change constant de 12% (contre 9% précédemment). En outre, le groupe table sur un bénéfice annuel par action qui devrait atteindre 7,47 dollars, contre 7,27 dollars prévus précédemment, soit une augmentation de 10% (contre 7% précédemment) par rapport au BPA de base de 6,79 dollars en 2022.
En avril dernier, Pepsico avait déjà revu à la hausse ses objectifs financiers pour 2023 après avoir enregistré des revenus en nette croissance au premier trimestre, dopés notamment par l'Amérique du Nord.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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