(AOF) - Broadcom grappille 0,13% à 923,46 dollars au lendemain d’une publication trimestrielle mitigée. Si les profits du groupe présent dans les semi-conducteurs et les logiciels ont dépassé les attentes, les revenus sont ressortis un peu courts. "Les revenus tirés des semi-conducteurs utilisés dans les systèmes dédiés à l’intelligence artificielle représentent désormais 15% des ventes totales de puces de l'entreprise, et cette part passera à plus de 25% au cours de l'exercice 2024", a indiqué le PDG, Hock Tan lors de la conférence téléphonique avec les analystes.
Au quatrième trimestre, clos fin octobre, le groupe a réalisé un bénéfice net de 3,52 milliards de dollars, soit 8,25 dollars par action, à comparer avec un bénéfice net de 3,36 milliards de dollars, ou 7,83 dollars par action, un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a atteint 11,06 dollars, à comparer au consensus de 10,98 dollars. Les ventes de Broadcom ont, elles, progressé de 4% à 9,295 milliards de dollars alors que le marché visait 9,41 milliards.
Sur l'exercice 2024, le groupe technologique vise un chiffre d'affaires d'environ 50 milliards de dollars, supérieur aux anticipations de Wall Street : 45,76 milliards de dollars. Cet objectif intègre VMware, dont l'acquisition a été finalisée et qui contribuera à hauteur de 12 milliards de dollars à cet objectif.
"Nous prévoyons que l'intégration prendra environ un an et nécessitera près d'un milliard de dollars de dépenses, qui seront en grande partie effectuées à la fin de l'exercice 2024", a précisé le PDG, Hock Tan.
Enfin, la société a annoncé une hausse de 14% du dividende trimestriel par rapport au trimestre précédent à 5,25 dollars.
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Marché en croissance et tensions sur les prix
Selon la SIA, les ventes mondiales de puces se sont établies à 151,7 milliards de dollars au premier trimestre 2022, soit une envolée de 23% sur un an. Les ventes ont progressé sur tous les grands marchés régionaux et pour toutes les catégories de produits. Alors que les incertitudes mondiales, notamment la guerre en Ukraine et la crise sanitaire, pèsent sur les chaînes d'approvisionnement, la demande de semi-conducteurs continue de dépasser fortement l'offre. Les fabricants Samsung et TSMC ont annoncé qu'ils allaient relever leurs tarifs, dans un contexte où les acteurs du secteur disposent de bonnes marges de manœuvre et bénéficient d'un pouvoir de négociation renforcé. Toutefois les hausses de salaires et les prix des composants pourraient peser sur les performances futures.
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