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La valeur du jour à Paris - Atos en tête du SBF 120 après l'entrée au capital de Onepoint
information fournie par AOF 02/11/2023 à 11:22

(AOF) - L'action Atos est solidement installé en tête de l’indice SBF 120 grâce à un bond de 12,62% à 7,068 euros. Les investisseurs saluent la prise de participation de 9,9% de Onepoint au capital d’Atos. Le spécialiste de la transformation numérique avait déjà fait parler de lui dans le dossier Atos. En septembre 2022, Atos n'avait pas donné pas suite à une offre de 4,2 milliards d'euros de valeur d'entreprise sur Evidian de Onepoint, associé au fonds d'investissement anglo-saxon ICG.

Onepoint a annoncé avoir franchi à la hausse, le 26 octobre 2023, le seuil de 5% du capital d'Atos et détenir 9,9% du capital et 9,9% des droits de vote de la société. Il détient plus précisément 9,98% du capital et des droits de vote de la société, selon une déclaration auprès de l'Autorité des marchés financiers.

"Cette prise de participation intervient dans le cadre du projet de réorganisation en cours de la société, et de sa nouvelle gouvernance, et conforte la dimension stratégique des activités d'Atos", a indiqué Onepoint dans son communiqué.

Atos a réagi à cette prise de participation : "Nous saluons l'arrivée de Onepoint et envisageons d'entamer un dialogue constructif avec elle, comme avec tous les autres actionnaires du groupe, dans le meilleur intérêt de toutes nos parties prenantes". Atos a souligné que Onepoint devenait son "nouvel investisseur de référence".

Cette entrée de Onepoint au capital d'Atos intervient 2 semaines après le départ de son président, Bertrand Meunier et son remplacement par le banquier, Jean Pierre Mustier. En parallèle, Atos a annoncé le report de la cession envisagée de Tech Foundations, ses activités historiques d'infogérance, au groupe EPEI de Daniel Kretinsky. Cette vente n'est cependant pas remise en cause.

Les projets de scission du groupe et de cession Tech Foundations à Daniel Kretinsky ont provoqué une levée de boucliers. Fin octobre, des députés ont déposé deux amendements proposant de nationaliser "temporairement" une partie des activités ou l'ensemble du groupe informatique. Ils jugent que certaines activités d'Atos sont cruciales pour la souveraineté et la sécurité nationale.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points-clés

- Leader international de la de la transformation numérique, du calcul haute performance et des infrastructures liées aux technologies de l’information, créé en 1997, n°1 européen du cloud, de la cybersécurité et des supercalculateurs ;

- Activité de 11,3 Mds€, répartie en 2 divisions : Evidian - transformation numérique, mégadonnées et sécurité - pour 47 % des ventes, et Tech Fondations pour 53 % - infrastructures et environnements de travail connectés ;

- Modèle d’affaires de maximisation de valeur via la division, fin 2023, du groupe en 2 entités distinctes - Tech Fondations pour l’infogérance et Evidian pour le digital , cloud et sécurité ;

- Capital ouvert (9,96 % pour le fonds de pension Siemens et 2,2 % pour les salariés), Bertrand Meunier présidant le conseil d'administration de 14 membres, avec Nourdine Bihmane comme directeur général, Philippe Oliva DG délégué et Diane Galbe DG adjointe ;

- Situation financière maîtrisée avec 2,7 Mds€ de facilités de crédit couvrant les besoins estimés à 1,8 Md€ pour les restructurations d’où l’exclusion par la direction de toute augmentation de capital mais dette en hausse à 1,45 Md€, soit un effet de levier de 3,75 %.

Enjeux

- Stratégie visant pour le 2nd semestre 2023 la scission du groupe en 2 sociétés, Tech Fondations :

- Tech Fondations : redressement financé à hauteur de 1,1 Md€ visant une marge opérationnelle de 6 % (1,3 % des revenus en 2022), un retour à la croissance des revenus et un autofinancement libre de 150 M€ en 2026,

- Evidian : repositionnement du portefeuille et renforcement des positions de leader aux marges élevées via un plan de 400 M€ pour accélérer sa croissance à 7 % par an jusqu’en 2026, avec une marge opérationnelle de 12 % et un autofinancement libre de 700 M€,

- fin 2023, distribution aux actionnaires d’Atos de 100 % des actions de Tech Fondations et de 70 % de celles d’Evidian qui seront ensuite cotées sur Euronext Paris ;

- Stratégie d’innovation développée dans 18 centres de R&D avec un portefeuille de 3 000 brevets :

- open innovation via les partenariats avec les centres universitaires (informatique quantique, calculateurs exaflopiques, intelligence artificielle, HPC, leadership multiculturel...), avec des alliances avec d’autres acteurs (AWS, Dell, Google, Huma, Microsoft, OVHCloud, Sparkle…) et avec les clients,

- 2 communautés scientifiques d'experts collaborateurs du groupe,

- programme Scaler de collaboration avec + 50 start-ups, ;

- Stratégie environnementale de neutralité carbone en 2028 et de réduction de moitié des émissions d’ici 2025 vs 2021,

- ventes de solutions de décarbonation, renforcées par l’acquisition d’EcoAct,

- investissements dans les supercalculateurs à hydrogène et les technologies quantiques,

- lancement du 1er emprunt « vert » ;

- Exécution du plan de cessions de `800 M€ et issue des négociations avec Airbus pour la cession de 29,9 % du capital d’Evidian ;

- Accélération de la croissance rentable d’Evidian et retour aux profits de Tech Fondations, avec 3 ans d’avance sur les anticipations.

Défis

- Taux d’attrition des salariés de 21,6 % ;

- Confirmation de la dynamique commerciale de la fin 2022 -prises de commandes sur chiffre d’affaires à 90 % et gain de 1,3 % des revenus ;

- Objectif 2023 de revenus stables et d’une marge opérationnelle de 4 à 5 %.

- Suppression du dividende au titre de 2022.

En savoir plus sur le secteur Informatique / ESN (entreprises de services du numérique)

Blues dans la cybersécurité

Une analyse de Gartner révèle que près de la moitié des responsables de la sécurité devraient changer d'emploi d'ici à 2025 en raison d'un stress trop élevé. Parmi eux, le quart devrait opter pour des fonctions complètement différentes. L'ancienneté moyenne d'un " CISO " (Chief information security officer) serait limitée à 26 mois. Les entreprises françaises, du fait de budgets trop limités, ne peuvent répondre qu'à la moitié des standards internationaux requis. Une pénurie de talents est également à déplorer alors que le marché français du numérique affronte une pénurie d'environ 15.000 personnes. Une rémunération insuffisante pourrait l'expliquer : la rémunération n'excèderait pas 200.000 euros en France, contre 800.000 euros environ dans le monde anglo-saxon pour les meilleurs postes.

Valeurs associées

Euronext Paris -1.55%

Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 02/11/2023 à 11:22:00.

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