La FAA ne devrait pas exiger des pilotes qu'ils divulguent leurs thérapies, selon un groupe d'experts

information fournie par Reuters •01/04/2024 à 19:38

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

(Ajout d'une étude du NTSB et de l'inspecteur général, plus de détails) par David Shepardson

Un groupe d'experts nommé par l'Administration fédérale de l'aviation (FAA) a déclaré lundi que l'agence devrait abandonner l'obligation faite aux pilotes de ligne et aux contrôleurs aériens de divulguer leurs séances de thérapie par la parole.

"La FAA devrait développer une voie non punitive pour signaler des conditions de santé mentale, des traitements ou des médicaments précédemment non divulgués", a déclaré le panel dont les membres comprennent des associations d'aviation, des organisations de pilotes et de contrôleurs aériens, des universitaires et des professionnels de la santé.

La question est devenue plus urgente depuis qu'un pilote d'Alaska Airlines ALK.N qui n'était pas en service () a été accusé en octobre d'avoir tenté de désactiver les moteurs d'un avion en vol et a déclaré à la police qu'il souffrait d'une dépression nerveuse.

Les pilotes devraient pouvoir assister à une séance de thérapie sans la divulguer, a déclaré le panel,ajoutant "qu'il est incontestable que l'obligation de divulguer une thérapie par la parole conduit à l'évitement des soins de santé et/ou à la non-divulgation"

La FAA a déclaré lundi qu'elle examinait les recommandations "pour aider à faire tomber les barrières qui empêchent les pilotes et les contrôleurs aériens de signaler des problèmes de santé mentale"

Les pilotes sont soumis à des règles strictes et peuvent être contraints de cesser de voler pendant six mois s'ils changent de dosage d'antidépresseurs ou de médicaments contre l'anxiété, ou s'ils prennent des médicaments pour des problèmes de santé mentale. Le rapport recommande de réduire cette période à deux mois.

Le groupe recommande également à la FAA de reconsidérer sa politique actuelle qui interdit aux pilotes et aux contrôleurs de travailler lorsqu'ils sont traités pour un TDAH ou lorsqu'ils prennent des médicaments contre le TDAH.

La FAA a déclaré qu'elle s'efforcerait également de mettre en œuvre les recommandations non appliquées d'un rapport de juillet du bureau de l'inspecteur général sur la santé mentale des pilotes, selon lequel "la capacité de la FAA à atténuer les risques pour la sécurité est limitée par la réticence des pilotes à divulguer leurs problèmes de santé mentale"

La présidente du National Transportation Safety Board, Jennifer Homendy, a déclaré que la surveillance de la santé mentale des pilotes par la FAA nécessitait une réforme importante.

"Le système actuel est défaillant, et ce depuis très longtemps", a déclaré Mme Homendy à Reuters, ajoutant que les pilotes craignent "de perdre leur emploi s'ils mentionnent qu'ils suivent une thérapie par la parole"