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L'initiative parlementaire contre un Brexit sans accord
information fournie par Reuters 02/09/2019 à 23:20

 (Lire au deuxième paragraphe que Johnson dirige le gouvernement
depuis le 24 juillet)
    LONDRES, 2 septembre (Reuters) - Les députés britanniques
hostiles à un Brexit sans accord vont mettre à profit la rentrée
parlementaire de mardi pour tenter de forcer la main de Boris
Johnson.
    Depuis qu'il a succédé à Theresa May à la tête du
gouvernement britannique, le 24 juillet dernier, le Premier
ministre britannique répète en boucle que le Royaume-Uni
quittera l'Union européenne le 31 octobre prochain "coûte que
coûte", avec ou sans accord négocié avec Bruxelles.
    La perspective inquiète le Parti travailliste (opposition)
et des frondeurs de son propre Parti conservateur qui redoute
les conséquences économiques et financières d'un "No Deal".
    
    Leur initiative va se jouer EN DEUX TEMPS.
    En premier lieu, ils s'apprêtent à déposer et à faire voter
MARDI à la Chambre des communes une première motion en procédure
d'urgence.
    S'ils obtiennent gain de cause, ils prendront la main sur
l'ordre du jour au Parlement à partir de MERCREDI 14h00 GMT et
défendront alors une proposition de loi qui donnerait au
gouvernement jusqu'au 19 octobre:
    1. pour conclure un nouvel accord de divorce avec Bruxelles
que validerait la Chambre des communes; 
    ou 
    2. pour obtenir l'aval du Parlement à une sortie sans accord
(la Chambre des communes a voté à plusieurs reprises contre la
perspective d'un "No Deal").
    
    Si le cabinet Johnson ne remplit pas l'une ou l'autre de ces
conditions, la proposition de loi engage le Premier ministre à
demander un nouveau report du Brexit jusqu'au 31 janvier.
    
    1. Si les Européens acceptent cette nouvelle date, Johnson
devra aussitôt accepter ce report.
    2. Si le Conseil européen propose une extension à une autre
date, Johnson devra l'accepter dans les deux jours - sauf si la
Chambre des communes la rejette.
    
    Le député travailliste Hilary Benn, qui a publié cette
proposition de loi sur son compte Twitter, affirme qu'elle
"bénéficie d'un soutien transpartisan de députés qui pensent que
les conséquences d'un 'No Deal' pour l'économie et le pays
seraient très préjudiciables".
    "Le 'No Deal' n'est pas dans l'intérêt national",
ajoute-t-il.
    Dans une courte allocution prononcée lundi soir devant le
10, Downing Street, Boris Johnson a prévenu pour sa part que nul
ne le contraindrait à réclamer un nouveau report du Brexit.
    "Je veux que tout le monde le sache: je ne demanderai en
aucune circonstance un report à Bruxelles. Nous partirons le 31
octobre", a-t-il dit, indiquant implicitement qu'il était prêt à
demande la tenue d'élections anticipées.  

 (Guy Faulconbridge
Henri-Pierre André pour le service français)
 

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