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L'industrie automobile s'accommoderait d'un délai sur l'interdiction des voitures thermiques, selon Luca de Meo
information fournie par Boursorama avec AFP 28/02/2024 à 08:28

Photographie du logo de Renault à l'entrée de l'usine de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). ( AFP / BERTRAND GUAY )

Photographie du logo de Renault à l'entrée de l'usine de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). ( AFP / BERTRAND GUAY )

Un retour en arrière sur l'interdiction des voitures essence et diesel en 2035 serait bienvenu mais compliqué, a indiqué mardi le patron de Renault, Luca de Meo, au salon de l'automobile de Genève.

"Mon travail n'est pas de combattre les règles mais de faire en sorte de les respecter", a déclaré le directeur général du Losange à l'AFP.

Le constructeur français vient de lancer à Genève la nouvelle Renault 5, emblème de ses ambitions électriques.

"Pour le moment, la règle est que les voitures thermiques neuves soient interdites à la vente en 2035. A la base, nous demandions une date postérieure parce que nous pensions que le délai serait trop court", a-t-il souligné.

"C'est dans les mains du législateur. J'espère qu'ils écouteront ce que nous disions à la base", a-t-il ajouté. "J'espère que l'interdiction s'appliquera un peu plus tard, parce que je pense que nous ne serons pas capable de la faire sans endommager toute l'industrie et toute la chaîne de valeur de l'automobile européenne".

Une clause prévoit la révision possible en 2026 de cette interdiction, élément essentiel du Pacte vert européen, qui doit réduire les émissions de CO2 du continent. Cette révision consisterait notamment à introduire les carburants synthétiques pour sauver le moteur à explosion.

Il ne faut pas cependant qu'une discussion sur cette date butoir soit "utilisée comme une excuse pour abandonner nos plans de décarbonation du transport", a prévenu Luca de Meo.

"Le Pacte vert européen est un pacte approprié" et positionne l'Europe en "champion des technologies vertes (...) Les sociétés qui ont refusé le progrès n'y ont jamais trouvé un avantage, et la mobilité électrique fait partie du futur", a souligné M. de Meo.

Egalement président de l'Association des constructeurs européens (ACEA), Luca de Meo a rappelé lundi lors d'une table-ronde à Genève que le secteur investissait des milliards dans le virage électrique et avait besoin d'aide pour atteindre les objectifs européens.

Le lobby européen demande notamment aux institutions européennes, qui doivent être renouvelées cette année, de ralentir la cadence sur les nouvelles règlementations du secteur.

Selon l'ACEA, il faudrait aussi accélérer le déploiement des bornes de recharge électrique et des stations hydrogène, et étendre les bonus à l'achat et les avantages fiscaux pour l'achat de véhicules moins polluants.

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