DUBAI, 26 avril (Reuters) - La justice iranienne a condamné la travailleuse humanitaire irano-britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe à un an de prison et à une interdiction de sortie du territoire d'un an également, a déclaré lundi son avocat Hojjat Kermani au site d'information Emtedad.
"Nazanin Zaghari a été condamnée à un an de prison et à une interdiction de quitter le pays pendant un an pour (des accusations de) propagande contre la République islamique", a dit Hojjat Kermani.
Les autorités judiciaires iraniennes n'étaient pas disponibles dans l'immédiat pour commenter la condamnation.
"Je ne pense pas du tout qu'il soit juste que Nazanin soit condamnée à passer le moindre temps supplémentaire en prison", a réagi le Premier ministre britannique Boris Johnson devant des journalistes, ajoutant que la Grande-Bretagne travaillait avec les Etats-Unis sur les binationaux emprisonnés en Iran.
Nazanin Zaghari-Ratcliffe, directrice de projet à la Fondation Thomson Reuters, a été arrêtée dans un aéroport de Téhéran en avril 2016 puis jugée coupable de complot en vue de renverser le pouvoir religieux.
Elle a été libérée de son assignation à résidence le mois dernier, au terme d'une peine de cinq ans, mais a immédiatement été renvoyée devant la justice pour des accusations de propagande contre l'Etat iranien.
Hojjat Kermani a déclaré qu'il ferait appel de la nouvelle décision dans un délai de 21 jours, conformément à la législation iranienne.
La famille de Nazanin Zaghari-Ratcliffe ainsi que la fondation, une oeuvre caritative opérant indépendamment du groupe Thomson Reuters et de l'agence Reuters, rejettent les accusations contre la travailleuse humanitaire.
(Parisa Hafezi, version française Dagmarah Mackos)
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