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Gestion : le variant Omicron représente un "risque extrême", selon Carmignac
information fournie par Reuters 02/12/2021 à 14:35

(Crédits photo : Unsplash - JC Gellidon )

(Crédits photo : Unsplash - JC Gellidon )

PARIS, 2 décembre (Reuters) - Le nouveau variant Omicron du coronavirus responsable du COVID-19 représente un "risque extrême" et la situation doit être suivie de près, a averti jeudi Raphaël Gallardo, chef économiste chez Carmignac.

"On n'a pas encore de données scientifiques sur les questions essentielles, la transmissibilité, la virulence, la résistance aux vaccins, la résistance aux antiviraux développés par Merck et Pfizer", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse pour présenter les perspectives de la société de gestion pour 2022.

"On n'a pas encore de données également sur l'état de sa diffusion au niveau global, mais on sait qu'il est sur les cinq continents", a-t-il ajouté.

"On n'a vraiment aucune visibilité sur ces cinq facteurs. On regarde ça de très près, c'est un risque extrême", a indiqué l'économiste.

La prévision de croissance économique pour la zone euro en 2022 - de 3,6% - a déjà été abaissée de dix points de base pour prendre en compte l'impact de la vague épidémique hivernale actuelle, a expliqué Raphaël Gallardo.

"Si Omicron n'était pas plus méchant que Delta, nous ne changerons pas ces prévisions. Par contre, si on a confirmation par les premiers résultats en laboratoire que c'est un variant qui est plus transmissible, qui crée des symptômes plus dangereux, qui crée une certaine immunité par rapport aux vaccins et aux antiviraux, effectivement c'est un risque baissier extrêmement important", a-t-il prévenu.

DÉCOUPLAGE

Pour les Etats-Unis, la prévision de Carmignac sur la croissance du PIB en 2022 est de 4%. "Les chiffres aux Etats-Unis continuent de surprendre à la hausse", explique Raphaël Gallardo, qui mise sur un découplage économique de la croissance américaine l'an prochain par rapport au reste du monde.

Les Etats-Unis sont moins sensibles à la hausse des prix de l'énergie et des denrées alimentaires et plus "tolérants socialement" face à la circulation du virus, à l'inverse de la Chine qui applique une politique stricte de "zéro cas", explique l'économiste.

La vague épidémique qui a touché les Etats-Unis cet été avec le variant Delta a eu un impact très faible sur la mobilité et les dépenses des ménages, ajoute-t-il.

Globalement, la croissance mondiale devrait ralentir l'an prochain, notamment sous l'effet d'une baisse des importations de la Chine sur les matériaux et de biens d'équipements induite par le ralentissement du marché immobilier.

Dans ce contexte de ralentissement économique, auquel s'ajoutent des pressions inflationnistes continues et l'amorce d'un resserrement monétaire, "nous préférons des liquidités, des expositions court terme et le dollar américain", indique Kevin Thozet, membre du comité d'investissement.

Sur les actions, le gérant privilégie les sociétés à croissance régulière ayant une bonne visibilité et qui "peuvent dégager des bénéfices peu importe le cycle économique", explique-t-il.

(Reportage Blandine Hénault, édité par Sophie Louet)

3 commentaires

  • 02 décembre 15:31

    c'est fauxhttps://twitter.com/BanounHelene/status/1465024790297722888?s=20


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