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GESTION 2019-NN IP préfère les actions européennes aux valeurs américaines
information fournie par Reuters 05/12/2018 à 15:44

 (Répétition titre, texte sans changement)
    * La croissance devrait accélérer en Europe en 2019
    * A l'inverse, elle ralentira aux Etats-Unis
    * Les profits augmenteront en Europe et décélèreront aux USA
    * Accord attendu sur l'Italie, incertitudes sur le Brexit

    PARIS, 5 décembre (Reuters) - Les actions européennes
offriront plus de potentiel que les américaines en 2019 grâce à
une accélération de la croissance économique et à une
augmentation des profits des entreprises de la région, estiment
les stratèges de la société de gestion NN Investment Partners.
    Si l'année 2018 a été marquée par la vigueur de l'activité
économique et des résultats des entreprises aux Etats-Unis, ce
qui a conduit à une surperformance des marchés d'actions
américains, la situation devrait se renverser l'an prochain.
    "En 2019, la croissance américaine va ralentir à cause d'un
impact moins important de la baisse des impôts et d'un effet
négatif du resserrement monétaire et de la hausse du dollar",
explique Patrick Moonen, stratège au sein de l'équipe
multi-actifs de NN IP. 
    Dans le même temps, "l'Europe et le Japon vont connaître une
accélération économique car la demande domestique restera
soutenue avec un marché du travail solide et de premiers signes
de hausse des salaires, qui ont un impact positif sur la
confiance du consommateur", ajoute-t-il.
    Le stratège remarque qu'en 2018, la croissance économique en
Europe et au Japon a surtout été affectée par des éléments
exceptionnels, avec respectivement de nouvelles normes
anti-pollution dans l'industrie automobile et de multiples
catastrophes naturelles. 
    Le contexte en terme de croissance des profits des
entreprises devrait être aussi plus favorable en Europe qu'aux
Etats-Unis l'an prochain.
    "Au niveau global, la croissance bénéficiaire en 2019 sera
aux alentours de 8% mais avec de grandes différences entre les
régions", indique Patrick Moonen. 
    Aux Etats-Unis, la hausse des profits des entreprises va
décélérer de 25% cette année à 10% l'an prochain, alors que les
sociétés européennes connaîtront une croissance de leurs
bénéfices de 10% en 2019 contre 4,5% cette année, selon le
stratège.
    "Au regard des valorisations, le marché américain est
nettement plus cher", renchérit-il. "En achetant des marchés en
dehors des Etats-Unis (Europe, Japon et marchés émergents), on
peut avoir un meilleur couple croissance-valorisation".
    
    CHANGEMENT DE POSITIONNEMENT
    A court terme néanmoins, NN IP adopte un positionnement plus
prudent, avec une sous-pondération des actions de la zone euro
et une surpondération des actions américaines, en attendant les
échéances politiques des prochaines semaines. 
    "Le challenge sera de gérer notre positionnement à court
terme et de faire au bon moment le changement vers un
positionnement quasiment diamétralement opposé", pointe Patrick
Moonen. 
    Le stratège se montre confiant sur la question du différend
budgétaire entre l'Italie et la Commission européenne, estimant
que les deux parties convergeront vers un accord. 
    "Cela restera une source de volatilité, surtout sur les
actifs italiens, mais ça ne va pas faire dérailler la croissance
dans l'Union européenne."
    Les incertitudes sont plus grandes sur le dossier du Brexit.
Pour Patrick Moonen, le Parlement britannique devrait approuver
l'accord conclu entre Londres et Bruxelles mais seulement lors
d'un deuxième vote, après des amendements des députés.
    La Chambre des communes doit s'exprimer le 11 décembre sur
cet accord très contesté au Royaume-Uni.
    "Dans le cas où il n'y aurait pas du tout d'accord, tout est
possible", indique Patrick Moonen, qui estime la probabilité
d'un "hard Brexit", à savoir une sortie de l'Union européenne
sans conditions négociées, à 20%.
    Concernant la question du commerce international, Patrick
Moonen appelle à surveiller de près les indicateurs mesurant le
moral des acteurs économiques.
    "Jusqu'à présent, l'impact réel des tensions commerciales
est assez limité. Ça devient plus dangereux si cela impacte la
confiance des entreprises et des consommateurs". 
         

 (Blandine Hénault, édité par Marc Angrand)
 

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