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General Mills : des ventes nettes annuelles en hausse
information fournie par AOF 28/06/2023 à 14:17

(AOF) - Au quatrième trimestre 2023, le groupe alimentaire General Mills annonce que ses ventes nettes ont augmenté de 3% pour atteindre 5 milliards de dollars. Sur cette période, son bénéfice d'exploitation a baissé de 19% pour s'élever à 818 millions de dollars, en raison de l'augmentation des frais de vente, des frais généraux et des frais administratifs, de l'augmentation des charges de restructuration. Son bénéfice net attribuable qui s'élève à 615 millions de dollars, a baissé de 25%. Le bénéfice par action dilué a diminué de 24 % pour atteindre 1,03 dollar.

Sur l'ensemble de l'année fiscale 2023, General Mills indique que ses ventes nettes ont augmenté de 6% pour atteindre 20,1 milliards de dollars contre 18,9 milliards de dollars il y a un an. Le bénéfice d'exploitation de 3,4 milliards de dollars a baissé de 1%.

Pour l'année fiscale 2024, General Mills table sur une hausse des ventes nettes de 3 à 4 %. Le bénéfice d'exploitation ajusté devrait augmenter de 4 à 6 %. Le BPA dilué ajusté devrait augmenter de 4 à 6 %

AOF - EN SAVOIR PLUS

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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

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