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General Mills abaisse ses perspectives 2024
information fournie par AOF 20/12/2023 à 14:36

(AOF) - General Mills est attendu en nette baisse en pré-marché à Wall Street après la présentation de ses résultats annuels. Le groupe américain d’agroalimentaire, propriétaire des marques Cheerios, Pillsbury et Häagen-Dazs a publié un chiffre d’affaires en baisse de 2% à 5,1 milliards de dollars au second trimestre, et abaissé ses prévisions annuelles. Il s’attend désormais à un chiffre d’affaires 2024 stable ou en baisse de 1% en organique alors qu’il prévoyait précédemment une hausse de 3 à 4%.

A taux de change constants, le bénéfice d'exploitation ajusté et le bénéfice par action ajusté ne devrait finalement progresser que de 4% à 5% contre de 4% à 6% attendus. Le bénéfice par action ajusté a augmenté de 6% à 2,34 dollars au premier semestre et le bénéfice d'exploitation ajusté de 7% à 1,9 milliard de dollars.

"Nous avons constaté une reprise des volumes plus lente que prévu au deuxième trimestre, dans un contexte toujours difficile pour la consommation , commente le patron Jeff Harmening. "Nous avons généré une croissance de nos résultats grâce principalement à de fortes économies de coûts".

AOF - EN SAVOIR PLUS

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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

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