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France-Le marché auto rechute avec le WLTP,le diesel au plus bas
information fournie par Reuters 01/10/2018 à 12:16

    * Immatriculations -12,8% après +40% en août
    * Contrecoup du déstockage avant la nouvelle norme
d'homologation
    * Les petits modèles Clio et 208 tirent leur épingle du jeu
    * Les émissions repartent à la baisse, la part du diesel
aussi

 (Actualisé avec commentaire, précisions)
    par Gilles Guillaume
    PARIS, 1er octobre (Reuters) - Le marché automobile français
a rechuté en septembre, contrecoup du déstockage observé en août
avant le durcissement des normes d'homologation en Europe, mais
les petites voitures, moins équipées de moteurs Diesel et moins
émettrices de CO2, ont mieux résisté.
    Les immatriculations de voitures neuves en France ont
diminué de 12,8% en données brutes à 148.752 unités, a annoncé
lundi le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).
    En août, pourtant traditionnellement un petit mois, le
marché avait flambé d'environ 40%, donnant une hausse cumulée de
8,9% depuis le début de l'année.
    Sur neuf mois, le marché automobile français affiche
désormais une croissance de 6,5%.
    Tous les segments ont fortement baissé en septembre (-21,4%
pour les voitures compactes, -40% pour les grands modèles et
-36% pour les très grands modèles).
    Les petites voitures ont tiré leur épingle du jeu avec une
hausse de 8% pour les petites citadines et un repli limité à -2%
pour les citadines polyvalentes.
    "Les modèles les plus concernés par l'anticipation des
nouvelles normes étaient les plus grandes voitures, celles où le
contrecoup logique est le plus marqué. En revanche, les voitures
plus petites posent moins problème", commente Flavien Neuvy,
directeur de l'Observatoire Cetelem de l'automobile.
    "Mais ces mouvements ne changent rien au rythme de croisière
de l'année."
    La structure particulière des ventes sur le mois explique
que les émissions moyennes de CO2 sont parvenues à retomber à
111 grammes au kilomètre, alors qu'elle ne cessaient de remonter
depuis cinq mois. En août, elles avaient atteint un plus haut de
114 grammes, s'éloignant de l'objectif européen de 95 grammes
fixé pour 2021.
    La bonne tenue des petits véhicules explique aussi que la
part du diesel, stabilisée à 40% depuis six mois, soit repartie
à la baisse pour toucher un plus bas de 36%.
    Les immatriculations du groupe PSA  PEUP.PA , qui rassemble
désormais les marques Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall,
ont progressé de 2,6% par rapport à septembre 2017, après +22,7%
en août, et la petite Peugeot 208 revendique la place de voiture
la plus vendue le mois dernier sur le marché des véhicules
particuliers.
    Le groupe Renault (marques Renault, Dacia et Alpine pour le
marché français) a accusé de son côté une baisse de 17,8%, après
+52,4% le mois précédent. Malgré cette rechute (qui a atteint
23,5% pour la marque au losange), le groupe Renault a enregistré
en septembre son meilleur volume depuis huit ans, et la Clio 4
est restée sur neuf mois la voiture la plus vendue en France,
devant la 208.
    
    LES SUV CAPTENT 37% DU MARCHÉ
    La deuxième partie de l'année s'annonce toujours incertaine,
notamment avec la généralisation des normes d'homologation plus
strictes WLTP pour lesquelles l'intégralité des modèles de
plusieurs marques n'étaient pas prêts à la date du 1er
septembre, entrée en vigueur officielle des nouvelles normes
européennes.
    Si Toyota, dont les immatriculations ont augmenté de 10% en
septembre, et PSA ont tous deux annoncé à la fin de l'été que
l'intégralité de leur catalogue avait passé les nouveaux tests
d'homologation, Renault, Volkswagen  VOWG_p.DE  ou Nissan
 7201.T  n'avaient toujours pas homologué l'intégralité de leurs
modèles mi-septembre.
    Le mois dernier, les immatriculations du groupe Volkswagen
ont ainsi dégringolé de 36,3% et celles de la marque éponyme de
34,4%, après respectivement +49,7% et +34,2% le mois précédent.
Le contraste est encore plus spectaculaire pour la marque haut
de gamme de Nissan, Infiniti, avec des ventes multipliées par
près de six en août, et quasi nulles (-93,9%) en septembre.
    Sauf rechute imprévue, le marché automobile français est
néanmoins parti pour connaître en 2018 une quatrième année
consécutive de croissance et retrouver son niveau d'avant-crise,
à 2,2 millions d'unités environ.
    La plupart des prévisions ont été revues à la hausse : le
CCFA anticipe ainsi une progression d'environ 5% des
immatriculations sur l'année et l'Observatoire Cetelem de
l'automobile un marché en croissance de 5,2%.
    En 2017, la croissance des immatriculations en France a
atteint 4,7%, tirée par l'embellie des perspectives économiques
et l'engouement pour les nouveaux SUV - cette silhouette
représente désormais 37% du marché français.
    En 2016, le marché avait progressé de 5,1% après +6,8% en
2015. Cette série faste était venue interrompre cinq années de
stagnation ou de baisse imputable notamment au contrecoup de la
fin des primes à la casse, instaurées face à la crise de
2008-2009.
    
    La présentation du CCFA : https://bit.ly/2QlJWHA   

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La présentation du CCFA :    https://bit.ly/2QlJWHA
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 (Avec Nicolas Delame, édité par Dominique Rodriguez)
 

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1 commentaire

  • 01 octobre 12:49

    La chute risque de durer : on fait tout pour tuer le diesel, OK. Mais l'essence pollue davantage que le diesel Euro 6. Les SUV sont des aberrations aérodynamiques. Les électriques ne sont pas prêtes, et les infrastructures anarchiques. Résultat : si on doit changer de voiture, autant attendre.


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