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Fleury Michon : progression de ses comptes annuels en 2023
information fournie par AOF 09/04/2024 à 18:27

(AOF) - En 2023, le chiffre d'affaires de Fleury Michon s'élève à 836,2 millions d'euros, soit une hausse de 5,2% par rapport à 2022. Le résultat opérationnel courant s'élève à 23 millions d'euros, soit 2,7% du chiffre d'affaires, en augmentation par rapport à celui enregistré en 2022 (15 millions d'euros). "Cette progression s'explique par les efforts opérationnels des différentes équipes Fleury Michon, aussi bien en amont sur la maîtrise des prix matières qu'en aval sur la gestion efficiente de nos gammes et de nos tarifs", explique le groupe agroalimentaire.

La reprise accélérée du trafic aérien, face à laquelle les équipes du catering aérien ont su se mobiliser, et remporter des appels d'offres dans un marché en forte croissance, a également contribué à la hausse du résultat opérationnel courant.

Le résultat net s'élève à 10,3 millions d'euros en 2023 contre 2,4 millions d'euros en 2022.

Le Conseil d'administration proposera à l'Assemblée générale du 18 juin 2024 le versement d'un dividende de 1,30 euro par action.

Le free cash-flow est positif à hauteur de 45,5 millions d'euros.

Le prochain exercice 2024 devrait être marqué par une conjoncture complexe accentuée par un maintien des postes de charges élevés malgré une inflation plus limitée. "Du fait des incertitudes multiples, aucune prévision chiffrée ne peut être fournie à date", explique Fleury Michon concernant ses perspectives financières.

AOF - EN SAVOIR PLUS

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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

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