(AOF) - FDE, producteur d'énergie à empreinte carbone négative, annonce que le consortium HECO2-PLASMALYSE HYBRIDE dont FDE est membre, via sa filiale Gazonor Benelux, a été sélectionné par le gouvernement wallon pour promouvoir l'utilisation de l'hydrogène décarboné dans le mix énergétique de la région d'ici 2050. Ce consortium est composé de plusieurs acteurs industriels et de recherche belges et internationaux de premier plan : AGC Glass Europe, GATE2, EDF Luminus, Vanheede Environment Group, l'Université Polytechnique de Mons (UMONS) et le centre de recherche Materia Nova.
HECO2 est un projet qui vise la construction d'un pilote de production d'hydrogène propre par Plasmalyse Hybride. Cette technologie brevetée consiste à transformer différentes sources de méthane en hydrogène propre et en formes carbonées solides et renouvelables (noir de carbone, graphite, graphène) sans émission de CO2 dans l'atmosphère.
L'objectif final est la construction d'une usine de 15 000 tonnes d'hydrogène et 45 000 tonnes de matériaux carbonés solides à l'issue du projet, avec une attention particulière sur la réduction des émissions directes de CO2 de l'usine.
Ce projet a également une envergure économique, car il permettra de confirmer les possibilités d'utilisation de différentes sources de méthane locales en Wallonie (Biométhane, gaz de mine…) et de qualifier certaines qualités de carbones solides produits par ce procédé.
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De plus grandes disparités entre les utilities
L'Observatoire mondial des marchés de l'énergie souligne une grande disparité des prix de détail de l'énergie en Europe. Subissant à la fois l'effet de la hausse des prix de gros et une forte volatilité des prix de vente aux consommateurs finaux, la rentabilité des intervenants est sous pression. Alors que les seize plus grands fournisseurs d'énergie européens ont bénéficié l'an passé d'une importante progression de leur chiffre d'affaires (+47% par rapport à 2020), leur marge brute d'exploitation (marge d'Ebitda), s'est dégradée, passant de 20,2% à 19,6%. Ceux qui ont dû recourir à des achats d'électricité sur le marché ont dû payer ces volumes supplémentaires bien plus chers que le niveau de prix de vente déjà fixés et ont donc vu leurs marges se dégrader.
Confronté à la moindre disponibilité de son parc nucléaire, EDF, renationalisé, devrait afficher une perte annuelle de 29 milliards d'euros en 2022. Engie s'en sort mieux car il a réussi à réduire ses importations de gaz russe au premier semestre tout en bénéficiant des prix élevés de l'électricité et de son exposition accrue aux sources renouvelables.
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