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Faiblesse du dollar : quel impact sur les valeurs européennes ?
information fournie par Boursorama 10/08/2017 à 15:30

Les experts de Credit Suisse voient l'euro s'échanger à 1,22 dollar à un horizon de 12 mois. (crédit : piviso.com)

Les experts de Credit Suisse voient l'euro s'échanger à 1,22 dollar à un horizon de 12 mois. (crédit : piviso.com)

L’euro toujours plus haut ? Depuis une semaine, la question est moins pressante alors que la monnaie unique consolide, cédant un peu de terrain et évoluant autour de 1,17 dollar.

Il n’empêche, depuis le début de l’année, la paire de devises penche franchement du côté du Vieux Continent alors que l’euro a grimpé de 12% face au billet vert. Dans une récente étude, les experts de Credit Suisse affirment que cette tendance est partie pour durer, même si une consolidation n’est pas exclue à court terme.

Leur scénario est celui d’un euro à 1,22 dollar dans un horizon des douze prochains mois. Dans cette optique, Credit Suisse s’est intéressé aux impacts que cette évolution aurait sur les valeurs européennes et notamment française. Il y a bien sûr des gagnants et des perdants mais la banque commence par une mauvaise nouvelle, ce sont l’Allemagne et la France qui sont les pays les plus sensibles à l’appréciation de la monnaie unique.

Privilégier les valeurs exposées au marché domestique

Premier constat, de bon sens, mieux vaut privilégier les groupes exclusivement ou majoritairement exposés à la demande intérieure alors que l’appréciation de la devise booste le pouvoir d’achat du consommateur européen et que son effet désinflationniste devrait conduire la BCE à maintenir sa politique monétaire accommodante. Credit Suisse continue d’ailleurs à considérer que le marché européen est celui qui pourrait le plus surprendre à la hausse. Parmi les valeurs qui rentrent dans cette catégorie, il a retenu celles qui bénéficiaient en plus d’un conseil à « surperformance » par les analystes maisons ainsi que de révisions à la hausse de bénéfices. On retrouve ainsi des noms comme Deutsche Wohnen, Klépierre, ABN Amro, Crédit Agricole, Enel, Vinci et Bouygues.

Credit Suisse a ensuite passé secteur et valeurs au crible. Côté secteurs, il estime que la banque, l’immobilier côté, le transport et les utilities profiteraient d’une baisse du dollar alors que la santé, les pharmas et les biens de consommation seraient pénalisés. Concernant le secteur bancaire, Credit Suisse estime ainsi qu’une appréciation de 1% de l’euro induirait une surperformance de 1,5% des banques européennes. Il rappelle que aussi que les banques et notamment les banques de détail dont partie de ses surpondérations clés en Europe.

A l’inverse, côté perdants, on retrouve assez logiquement la santé-pharma alors que le marché américain est un débouché clé pour le secteur. De même, Credit Suisse met en garde contre les valeurs du luxe, dont l’essentiel des coûts est en euros alors que la majorité des ventes se fait en dollars.

Les gagnants perdants du rapport coûts / revenus

Concernant les valeurs, la banque a fait plusieurs bancs d’essai. Elle se montre ainsi réservée sur les groupes dont plus de 30% des ventes proviennent des Etats-Unis et sur lesquelles les analystes du groupe sont à neutre ou sous-performance. Elle affiche une vigilance particulière sur : Swatch, Publicis, Ericsson et Sodexo.

Enfin, elle a fait le comparatif entre coûts et revenus en dollars. Du bon côté de la balance (plus de coûts que de revenus), on retrouve des titres comme Ryanair, Adidas, Ipsen, Zalando ou encore Solvay. Là aussi, Credit Suisse n’a listé que des valeurs notées à surperformance et qui ont sous-performé le marché européen depuis le 26 juin, début du mouvement de baisse marqué du dollar. Du mauvais côté en revanche, et notées à sous-performance, on retrouve notamment Safran, STMicro, Inditex, Ericsson ou encore Vestas.

Si l’hypothèse de Credit Suisse se confirme, ces différentes sélections seront en tout cas un moyen supplémentaire d’aider les investisseurs à faire les arbitrages nécessaires dans les mois à venir…

Laurent Grassin (redaction@boursorama.fr)

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