(AOF) - Eurofins (-5,03% à 58,50 euros) affiche l’une des plus fortes baisses de l’indice CAC 40 après avoir dévoilé des revenus légèrement plus faibles que prévu. Son chiffre d’affaires a augmenté de 5% à 1,653 milliard d’euros, ressortant cependant sous le consensus de 1,695 milliard d'eurod. Le groupe français de laboratoires d'analyses a confirmé ses objectifs 2024. Jefferies reste à Sous-pondérer avec un objectif de cours de 48 euros, soulignant la faiblesse de la croissance organique (4,9%, mais 6,8% en ajusté)
Eurofins vise cette année un Ebitda ajusté entre 1,525 et 1,575 milliard d'euros pour des revenus entre 7,075 et 7,175 milliards d'euros. A horizon 2027, le groupe table toujours sur des revenus proches de 10 milliards d'euros et une marge d'Ebitda de 24%.
Le rythme des acquisitions a été soutenu au premier trimestre 2024, relève le groupe, rapportant avoir finalisé 7 regroupements d'entreprises avec un chiffre d'affaires pro forma pour l'exercice 2023 de plus de 110 millions d'euros.
Eurofins souligne que les start-up contribuent à hauteur de 1,2% à sa croissance organique du premier trimestre 2024, avec 11 nouveaux laboratoires en démarrage et 5 points de prélèvement sanguin créés sur la période.
" Je suis fier de constater que le réseau de laboratoires Eurofins a maintenu sa solide croissance organique au premier trimestre 2024, en avance sur nos objectifs", déclare le PDG Giles Martin. "Les équipes d'Eurofins continuent de se concentrer sur la poursuite de la mise en œuvre de programmes liés à la numérisation, à l'amélioration de la productivité, aux initiatives de tarification et de ventes croisées et à la montée en puissance des activités de start-up. ".
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L'oncologie, priorité des géants pharmaceutiques
La déconvenue boursière de Sanofi enregistrée fin octobre 2023 souligne le nouveau cap pour le groupe, qui a dorénavant fixé l'oncologie comme priorité numéro 1. Les efforts sur ce segment, où les thérapies avancent le plus vite, impliquent notamment des investissements en R&D qui pèsent sur la rentabilité. Sanofi a donc annoncé une baisse de son bénéfice par action en 2024 et l'abandon de son objectif d'une marge opérationnelle de 32 % en 2025. Merck vient, lui, de dévoiler une nouvelle alliance. Il va verser jusqu'à 22 milliards de dollars au groupe japonais Daiichi Sankyo dans le cadre d'un partenariat sur des traitements expérimentaux contre le cancer. Si certains experts estiment que les États-Unis représentent près de la moitié des dépenses mondiales d'oncologie (médicaments et traitements), soient 196 milliards de dollars en 2022, les dépenses chinoises dans ce domaine ont plus que doublé en cinq ans, passant de 5 à 11,8 milliards de dollars.
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