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ETF ou OPCVM : quelle solution quand on ne veut pas se lancer soi-même dans le stock-picking ?
information fournie par Café de la Bourse 02/05/2019 à 11:00

ETF ou OPCVM : quelle solution quand on ne veut pas se lancer soi-même dans le stock-picking ?

ETF ou OPCVM : quelle solution quand on ne veut pas se lancer soi-même dans le stock-picking ?

Les raisons qui peuvent pousser un investisseur particulier à ne pas vouloir lui-même effectuer sa sélection de titres sont nombreuses. Le manque de compétences et/ou le manque de temps sont les deux premières qui viennent à l'esprit.

Pourquoi sélectionner soi-même ses actifs quand des solutions peuvent vous dispenser de le faire. Notre focus sur les atouts et limites des ETF et OPCVM, ces deux possibilités qui exemptent l'investisseur particulier de procéder lui-même à la sélection de ses actifs.

Les atouts et limites des ETF pour l'investisseur passif

Bénéficier d'une solution d'investissement simple, liquide et transparente à moindre coût

Quand on ne veut pas choisir soi-même sur quel titre précisément se positionner, les ETF ou trackers constituent une option judicieuse. Ces fonds cotés en Bourse, qui s'échangent comme une action, répliquent en effet leur sous-jacent de référence qui peut-être un indice actions (S&P500, CAC 40, etc.) mais aussi un secteur (pharmaceutique, bancaire, etc.), une région (émergents, États-Unis, zone Euro, etc.), etc.

Les trackers sont disponibles sur compte-titres, et pour certains d'entre eux via un PEA ou via les unités de compte d'un contrat d'assurance-vie. Cotés en continu à la Bourse de Paris, de 9h00 à 17h30, l'investisseur peut connaître à tout moment le prix de l'ETF et l'acheter ou le vendre tout au long de la séance boursière.

Sans droits d'entrée, les ETF présentent aussi des frais de gestion réduits, bien inférieurs à ceux des OPCVM classiques : 0,33 % environ selon une étude de la Deutsche Bank contre 2 % pour les OPCVM selon les chiffres de l'AMF.

Il s'agit donc d'une solution d'investissement simple, liquide et transparente qui permet de se constituer un portefeuille très diversifié.

Profiter de la supériorité de la gestion passive sur la gestion active

D'après une étude réalisée en 2018 par Lyxor Asset Management, peu de gérants parviennent à battre leur indice de référence sur la durée, tant sur les marchés actions que sur les marchés obligations. De 2008 à 2018, un quart seulement des gérants ont réussi cet exploit. On peut donc considérer qu'investir sur un ETF, moins coûteux et bien souvent plus performant constitue la solution la plus avantageuse pour ceux qui ne souhaitent pas sélectionner eux-mêmes leurs titres.

Sélectionner avec soin son ETF : une étape indispensable

Attention cependant, investir dans un ETF n'est pas aussi simple qu'il y paraît. Il vous faudra d'abord en effet sélectionner les ETF à acquérir. Pour cela, vous devrez déterminer sur quel indice sous-jacent vous voulez investir, selon quel scénario d'investissement (à la hausse ou à la baisse, éventuellement avec un effet de levier), etc. De fait, bien choisir son ETF nécessite de définir un scénario d'investissement et de choisir le tracker sur lequel se positionner en conséquence. Vous prendrez également soin de bien choisir votre ETF selon les frais, la qualité de la réplication et l'intégration ou non des dividendes.

Il vous faudra aussi bien comprendre l'indice sur lequel vous allez investir : quels titres englobe-t-il, quelle est la méthode de pondération, etc. Vous devrez en outre bien comprendre le fonctionnement des ETF en général et de celui sur lequel vous allez investir en particulier : par exemple, les ETF inversés qui répliquent la performance d'un indice inversé (quand le sous-jacent augmente de 2 %, l'ETF baisse de 2 %) ou encore les ETF à effet de levier (avec un effet de levier de 2, quand le sous-jacent augmente de 2 %, l'ETF augmente de 4 %).

Les avantages et inconvénients des OPCVM pour investir sans s'occuper de rien

Profiter de l'expertise d'un gérant, idéalement de talent

En investissant dans un Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières ou OPCVM, vous n'aurez pas besoin d'effectuer vous-mêmes votre stock-picking et vous n'aurez pas besoin non plus de déterminer quel moment est le plus opportun pour acheter ou pour vendre un titre. C'est le gérant qui s'en charge. Idéalement, il bénéficie de toute l'expérience nécessaire à une bonne gestion. Il a en effet à sa disposition de très nombreuses informations, des outils perfectionnés et, bien souvent, est aidé dans ses processus de décision par une équipe d'analystes et d'économistes.

Mais que penser alors de l'étude Lyxor comparant les gestion active et passive ? Il convient en effet de relativiser la supériorité de la gestion passive sur la gestion active. Selon cette même étude, la proportion des gérants à même de battre leur indice de référence augmente sur des périodes courtes. Par exemple, sur la seule année 2017, 44 % des gérants y sont parvenus. En période de marchés chahutés par exemple, il est peut-être plus judicieux de confier ses avoirs à un gérant, encore faut-il qu'il soit performant.

Choisir son OPCVM avec attention selon son profil d'investisseur

Si l'on ne veut pas choisir soi-même ses titres, il faudra tout de même choisir ses fonds. Vous devrez notamment déterminer sur quelle(s) classe(s) d'actif investir et/ou avec quelle stratégie d'investissement. Votre choix de fonds doit notamment être en adéquation avec votre profil d'investisseur (et notamment votre degré d'aversion au risque) ainsi que vos objectifs d'investissement et votre horizon d'investissement.

Être vigilant sur les performances et les frais

Ne pas choisir soi-même ses titres, on l'a vu, ne dispense pas de choisir soi-même ses fonds. Vous devrez pour cela étudiez les frais des fonds et généralement éliminez ceux qui affichent des frais prohibitifs. Vous devrez également étudier avec attention les performances des fonds visés. Les performances passées ne présagent en rien des performances futures certes, mais elles constituent quand même des indicateurs sur lesquels l'on peut fonder sa décision.

Ainsi, il conviendra de comparer les performances des fonds sur des périodes suffisamment longues pour être significatives. Prenez également en compte la volatilité du fonds. Le max drawdown (qui correspond à la perte maximale historique supportée par un investisseur qui aurait acheté au plus haut et revendu au plus bas, pendant une période déterminée) et le ratio de Sharpe (qui mesure le rendement obtenu par point de risque pris) peuvent également vous aider à faire votre choix.

Louis Yang (Café de la Bourse)

4 commentaires

  • 02 mai 13:18

    Revends les a couvert comme ça tu couvre ton découvert et tu vends tes actions


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