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Défense : l'Arabie Saoudite sur le point d'acquérir 54 Rafales de Dassault Aviation ?
information fournie par AOF 23/10/2023 à 17:09

(AOF) - Selon les informations de La Tribune citant des "sources concordantes", l'Arabie Saoudite donne à Dassault Aviation jusqu'au 10 novembre prochain pour lui faire une proposition chiffrée pour l'achat de 54 avions de combat français Rafale.

En Bourse, le constructeur aéronautique gagne 1,43% à 184,70 euros. Un tel succès "serait retentissant" pour le Rafale, remarque La Tribune, selon laquelle l'armée de l'air saoudienne privilégie plutôt le F-15 américain ou le Typhoon d'Eurofighter fabriqué par un consortium comprenant l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie et l'Espagne.

Selon La Tribune, Paris et Dassault Aviation craignent que le Rafale joue "le rôle du lièvre" au profit du Typhoon voire du F-15. La raison ? Depuis dix ans environ, une deuxième commande de Typhoon de la part de Riyad (48 avions) est attendue par Londres qui a obtenu l'accord des Saoudiens en 2018.

L'Arabie Saoudite porterait un fort intérêt à cet avion de combat français depuis quelques années et celui-ci s'est renforcé depuis l'annonce du contrat de 80 Rafale F4 passé par les Émirats arabes unis.

Les Emirats arabes unis avaient signé un accord pour acquérir 80 Rafale en décembre 2021. Il s'agissait alors d'une commande historique pour le pays de la péninsule arabique.

Le site d'information rappelle par ailleurs que "54 Rafale ont été acquis par l'Egypte (en 2015 puis en 2021), soit la flotte la plus importante au proche-Orient et au Moyen-Orient". En outre, le Qatar a acheté 36 appareils en 2015 et 2017.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Groupe aéronautique centenaire avec plus de 2100 avions civils et 1000 avions militaires en service, livrés depuis 100 ans dans 90 pays ;

- Activité de 6,9 Mds€ réalisée à 90 % à l'export, couvrant l'amont (conception et développement) et l'aval (vente et support), des avions de combat Mirage et Rafale aux jets business haut de gamme Falcon et aux drones militaires ;

- Modèle d'affaires « Architecte du futur » assis sur la dualité civil/défense et spécifique par la répartition du bénéfice en 3 parts égales –participation et intéressement aux salariés, dividendes aux actionnaires et impôts à l'Etat- ;

- Capital détenu à 62,2 % (76,9 % des droits de vote) par la famille Dassault) et à 9,9 % (6,1 % des droits de vote) par Airbus, Eric Trappier étant président-directeur général du conseil d'administration de 9 membres et Charles Edelstenne, président d'honneur du conseil ;

- Bilan non endetté avec une trésorerie disponible de 7,7 Mds€ et 6 Mds€ de fonds propres.

Enjeux

- Stratégie de transformation opérationnelle « Piloter notre avenir » organisée en divers pôles (culture- compétences- organisations, outils numériques- process- innovations, outil industriel, pilotage des programmes), facilitée par la coopération avec Dassault Systèmes pour les plateformes collaboratives et le big data ;

- Stratégie d'innovation intégrée au modèle économique :

- R&D autofinancée à 8,3 % des revenus et focalisée sur le Falcon 6X, le Falcon 10 X, le standard F4 du Rafale et le SCAF,

- démarche InnoLab axée sur les plateformes d'intégration des ruptures technologiques avec 3 focus -intelligence artificielle embarquée via le Plan d'études amont « man machine learning », prise de décision via data et hydrogène,

- collaborations et partenariats –Cerac, Clean Sky, Sesar ;

- Stratégie environnementale visant la neutralité carbone totale en 2050 :

- procédés, dont éco-conception, valorisation à 80 % des déchets, et programme Moliere de matériaux innovants et limitant les impacts environnementaux,

- déploiement des carburants de synthèse d'ici 2026 à partir du plan SAF (réduction des émissions du groupe, capacité 100 % SAF des Falcon 6X et 10 X) ;

- Carnet de commandes de 34 Mds€ ;

- Poursuite des avancées dans le CUGE ou Capacité universelle de guerre électronique -Falcon Archange et Albatros pour le renseignement stratégique, avions furtifs nEUROn…- et dans l'Eurodrone avec l'Allemagne, Espagne, France et Italie, clients de lancement.

Défis

- Sensibilité à la chaîne d'approvisionnement, toujours en forte tension ;

- Extension du réseau des centres de maintenance ;

- Spéculations sur des commandes de Rafale par la Colombie, la Serbie et l'Indonésie ;

- Ralentissement des commandes de Rafale dans la loi de programmation militaire française ;

- Objectifs 2023 d'une livraison de 15 Rafale et 35 Falcon et d'un chiffre d'affaires en baisse :

- défense : poursuite des développements militaires en cours et des standards futurs et anticipation d'une commande de 42 Rafale,,

- Falcon : certification et entrée en service du Falcon 6X, développement du Falcon 10X et amélioration du mondial,

- Inde : montée en puissance des activités,

- SCAF / NGF : phase 1B du démonstrateur et préparation de la phase 2 ;

- Dividende de 3 €, en hausse de 12 %.

La fin d'un duopole ?

Depuis plusieurs décennies l'américain Boeing et l'européen Airbus se partagent 99% du marché mondial des avions de ligne de plus de 110 sièges. Ce marché pèse plus de 100 milliards de dollars par an. Néanmoins ce duopole paraît fragilisé en 2022 pour plusieurs raisons. D'abord, pour la première fois, deux avions monocouloirs moyen-courriers, le C919 du chinois Comac et le MC-21 du russe Irkut, s'apprêtent à entrer en service. A cela s'ajoute la crise du Boeing 737 MAX. Avec l'arrêt des livraisons de cet avion entre 2019 et 2021, l'équilibre de production a été rompu. En 2021 Boeing a affiché 340 livraisons, Airbus restant largement en tête, avec 611.

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Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 23/10/2023 à 17:09:00.

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