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Dassault Aviation réduit le capital de la société
information fournie par AOF 24/05/2023 à 18:30

(AOF) - Le Conseil d'administration de Dassault Aviation a décidé de réduire le capital de la société par annulation de 556.179 actions propres détenues au nominatif. Elles représentent 0,67% du capital social. Cette réduction de capital a pris effet ce 24 mai. Le capital social de Dassault Aviation s'élève désormais à 66.017.423,20 euros, divisé en 82.521.779 actions de 80 centimes d'euro chacune, entièrement libérées.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Groupe aéronautique centenaire avec plus de 2100 avions civils et 1000 avions militaires en service, livrés depuis 100 ans dans 90 pays ;

- Activité de 7,2 Mds€ réalisée à 88 % à l'export, couvrant l’amont (conception et développement) et l’aval (vente et support), des avions de combat Mirage et Rafale aux jets business haut de gamme Falcon et aux drones militaires ;

- Montée en puissance de la défense, à 68 % des ventes, devant les Falcon ;

- Modèle d’affaires « Architecte du futur » assis sur la dualité civil/défense et spécifique par la répartition du bénéfice en 3 parts égales –participation et intéressement aux salariés, dividendes aux actionnaires et impôts à l’Etat- ;

- Capital détenu à 62,2 % (76,9 % des droits de vote) par la famille Dassault) et à 9,9 % (6,1 % des droits de vote) par Airbus, Eric Trappier étant président-directeur général du conseil d'administration de 9 membres ;

- Bilan sain avec une trésorerie disponible de 4,9 Mds€ et 4,9 Mds€ de fonds propres.

Enjeux

- Stratégie de transformation opérationnelle « Piloter notre avenir » organisée en divers pôles (culture- compétences- organisations, outils numériques- process- innovations, outil industriel, pilotage des programmes), facilitée par la coopération avec Dassault Systèmes pour les plateformes collaboratives et le big data ;

- Stratégie d’innovation intégrée au modèle économique :

- R&D autofinancée à 7,6 % des revenus et focalisée sur le Falcon 6X, le Falcon 10 X, le standard F4 du Rafale et le SCAF,

- démarche InnoLab axée sur les plateformes d’intégration des ruptures technologiques avec 3 focus -intelligence artificielle embarquée via le Plan d’études amont « man machine learning », prise de décision via data et hydrogène,

- collaborations et partenariats –Cerac, Clean Sky, Sesar ;

- Stratégie environnementale adhérant aux recommandations du groupe européen ACARE fondée sur 3 piliers :

- déploiement des outils d'analyse de cycle de vie, technologies et concepts,

- procédés, dont éco-conception, valorisation à 80 % des déchets, et programme Moliède de matériaux innovants et limitant les impacts environnementaux,

- réduction des émissions de CO2 jusqu’à la neutralité totale en 2050 ;

- Carnet de commandes de 20,8 Mds€ et prises de commandes de 12,1 Mds€ avec 51 Falcon et 49 Rafale dont 37 à l’export à fin 2021, renforcées depuis par les commandes de nouveaux Rafale par la Grèce (24), la Croatie (12) et les Emirats Arabes Unis (80) ;

- Poursuite des avancées dans le CUGE ou Capacité universelle de guerre électronique -Falcon Archange et Albatros pour le renseignement stratégique, avions furtifs nEUROn…- et dans l’Eurodrone avec l’Allemagne, Espagne, France et Italie, clients de lancement.

Défis

- Sensibilité à la chaîne d’approvisionnement ;

- Attente d’une décision de la Colombie sur l’achat de Rafale neufs ;

- Spéculations sur les modalités de la participation au programme SCAF de création d’un avion de combat franco-allemand-espagnol dont le lancement pourrait être reporté ;

- Incertitudes sur l’intérêt de la Servie pour le Rafale par la Serbie qui déplairait au gouvernement français ;

- Entrée en service du Falcon 6X d’ici la fin de l’année ;

- Dividende de 2,49 €.

La fin d'un duopole ?

Depuis plusieurs décennies l'américain Boeing et l'européen Airbus se partagent 99% du marché mondial des avions de ligne de plus de 110 sièges. Ce marché pèse plus de 100 milliards de dollars par an. Néanmoins ce duopole paraît fragilisé en 2022 pour plusieurs raisons. D'abord, pour la première fois, deux avions monocouloirs moyen-courriers, le C919 du chinois Comac et le MC-21 du russe Irkut, s'apprêtent à entrer en service. A cela s'ajoute la crise du Boeing 737 MAX. Avec l'arrêt des livraisons de cet avion entre 2019 et 2021, l'équilibre de production a été rompu. En 2021 Boeing a affiché 340 livraisons, Airbus restant largement en tête, avec 611.

Valeurs associées

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